Sortis de la tête des toulousains d’Antistatic, ce zombie rockerz Party tour faisait donc escale à Strasbourg Samedi dernier.
Pour l’occasion, l’Alsace et les zombies étant copains comme cochons morts-vivants, c’est bien à une soirée extended (étendue quoi, pour ceux qui ne parlent pas le grand-briton) avec en prolongation de soirée une nuit zombies avec DJs au programme qui était proposé au nombreux public ayant répondu à l’appel
La première partie quant à elle restait axée sur les groupes à accents. Très bon pour la prononciation çà tiens, avec un chewing-gum peut-être… bref !
Premier cordée, les Sidilarsen pour ce qui constitue leur dernière date sur le red Machine Tour, à peine deux mois de la sortie de leur nouvel album « Chatterbox ». On sent de suite que cette dernière est attendue aussi bien par le groupe content d’être là que par les fans de l’Est longtemps privé de date des 5 sudistes. Çà bouge, çà saute, çà chante, les fidèles sont présents (dont beaucoup aussi aperçu à Montbeliard il y a 15 jours !).
D’autant que beaucoup de spectateurs ayant joué le jeu du dress Code de la soirée (rouge et sanguinolant), il y a peu près tout… et n’importe quoi dans la fosse (père Noel, vampirettes, bonbon rose….). La palme revenant sans contestation à un… Lapin géant, promu sur scène pour un titre avec David, visiblement amusé de retrouver là le bipède.
Niveau son, rien à signaler, Sidilarsen, c’est une machine live, carré, puissante, rodée, Sam lâchant même sa batterie pour aller encourager le public. On sent l’animal scénique qu’est Sidilarsen bien… vivant !
Qui dit set raccourci dit évidemment choix drastique des titres, le groupe se concentre donc sur les morceaux les plus connus de son répertoire, mention toujours spécial pour « La fibre », titre énorme sur cd comme en Live. A noter également la présence sur un titre d’un effrayant personnage, soirée zombie oblige !
Un set bien trop court au gout du public, avec une revanche promise par le groupe pour le Tour prévu pour Chatterbox, affaire à suivre !
Après une courte pause, place ensuite au show son et lumière des Punish Yourself.
Niveau dress code, ils s’y connaissent les bougres. Toujours fagotés techno-zombie-punk, les Punish ont agencé leur scène façon Tex-Mex arborant fièrement les couleurs de leur dernier album Holiday In Guadalajara. Pour ceux (s’il y en a encore) qui n’ont jamais vu un concert de Punish Yourself, c’est un bon gros mélange de lasers, pyrotechnies et autres performances. Ils nous ont offert un live très arrimé à leur dernier effort (ce qui est logique) avec quand même leurs titres incontournables. Niveau ambiance, le public s’est bien amusé mais est resté relativement tranquille. Pourtant Vx s’est donné du mal pour les faire bouger mais heureusement le public s’est réveillé à l’invitation de monter sur scène. Klodia nous a démontré une fois de plus ses talents à manier le feu la disqueuse et le public masculin.
La dernière partie de soirée était assurée par Le Catcheur, La Pute et Le Dealer. Un trio bien déjanté qui vient du sud-ouest et qui a fait ressortir les derniers soupçons d’énergie grâce à leur live set électro comlètement barré lui aussi. Ces trois énergumènes étaient accompagnés par un homme et une femme qui assuraient le show comme par exemple une simulation de fellation entre un curé et une bonne sœur. Tout ce petit monde était devant l’écran de fond de scène qui nous a projeté une déferlante de femmes à poils sous toutes les coutures. Ils savant s’y prendre pour capter l’attention ! Klodia de Punish Yourself a fait une apparition en guest sur l’un des morceaux.
Le reste de la nuit fût animé par Hantise et Niveau Zero mais à ce moment-là, nous étions sur le chemin du retour.