Incroyablement étrange, Manuel Gagneux nous propose ici une dystopie musicale. Que ce serait-il passé si les esclaves américains avaient émigrés en Norvège et se seraient rebellés contre le christianisme, laissant place à du gospel black-metal. Neuf titres surprenants, jouant avec une entrée blues avant un bon gros blast-beat, et trois interludes electro-dark histoire de ne laisser à nos oreilles aucun répit. L’expérience est unique et fait un bien fou aux oreilles : on a rarement été aussi déstabilisé – déçu en bien comme dirait ma mère, mais pas sûre que l’expérience lui plaise – par une première écoute, qui nous donne envie d’en découvrir plus. Gagneux pousse-t-il le vice jusqu’à créer un monde en soi en live ? A découvrir en Romandie le 4 mai à l’Usine de Genève ! [LN]
note : 4.5/5