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Hard-rock, heavy, speed, thrash, stoner, doom … Pour un non-initié, le lexique du rock peut facilement avoir des airs de hiéroglyphe indéchiffrable. Mais aujourd’hui, c’est généralement le terme Metal qui est appliqué (à tort) à toutes les ramifications. Bien sûr, on en trouvera toujours pour nous expliquer que Slayer et Alter Bridge ne jouent pas dans la même catégorie (et on aura bien du mal à les contredire), mais d’une manière générale, c’est autour des riffs sauvages de guitares, d’une batterie qui cogne sec et de cordes vocales mises sous tension que se réunit cette grande famille, depuis sa naissance au début des années 70 (sous l’impulsion notamment de Black Sabbath).
De nos jours, et plus que jamais, le Metal (terme générique s’il en est) ne semble pas connaître la crise, et affiche régulièrement d’impressionnants records d’audience en festivals (le Hellfest est un bon exemple), ou dans ses ventes de disques. Comme quoi un genre musical où la mort est omniprésente peut quand même être incroyablement vivant.
Le paysage actuel est tellement embourbé dans un revival seventies que sortir du lot n’est pas chose aisée. Reste qu’en recentrant le débat, Wyld a de sérieux arguments à faire valoir. En canalisant leurs influences, les parisiens ont réussi à extraire une substance heavy rock pleine d’énergie, d’enthousiasme et de plaisir, tout en gravant au final dix morceaux parfaitement écrits et composés. Ils possèdent un style tout en recouvrement, une façon de prendre en otage l’espace sonore, de manière à priver l’auditeur du moindre refuge de délicatesse.
Malgré tout, il est nul question ici d’imitation ou de pâle copie, et l’ensemble est enjoué et sauvage (avec en aparté Bring Me The Night). On sent chez eux une volonté manifeste d’émancipation, et ils se démarquent de leurs congénères de la plus belle façon qui soit, en traçant leur route personnelle sans jamais se retourner. De mémoire de tatoué, cela faisait bien longtemps qu’un tel album n’avait pas passé l’épreuve du crash test auditif avec autant de brio.   
En assumant complètement leur côté old school, ils confirment d’une bien belle manière, après un EP qui avait déjà laissé présager de bonnes choses, qu’ils sont fin prêts à en découdre. On ne peut donc que leur souhaiter de prendre l’air le plus souvent possible

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