Quelle est la question à laquelle vous en avez marre de répondre ?
Frederik: Ce n’est pas tellement une question c’est plutôt une comparaison, celle avec Electric Wizard
7 années d’existences pour WS que retenir de ces 7 années ?
Niko: Des bons concerts, des très belles rencontres, deux albums, un Ep, pleins de live ..
Frederik: Beaucoup de kilomètres avec le Van.
Vous avez fini d’enregistrer votre prochain album qu’a-t-il de mieux que »Sang-Dragon » ?
Niko: On ne peut pas répondre à ça.
Frederik: C’est dur à dire…. Je pense qu’il est un peu plus recherché, il est plus couillu on peut dire, on a été un peu plus loin, après il est dans le même esprit que « Sang Dragon ». Il y a des parties qui risquent de surprendre les gens. On a essayé de pousser le truc un peu plus loin…
Niko: On a poussé le son aussi plus loin, plus précis et en même temps plus crade aussi. Après c’est notre vision, nous à la tête dans le guidon. Et puis, on l’a pas fini, il reste encore le mixage. On n’a pas encore assez de recul pour dire ça. On sort la tête de l’eau un peu mais on y replonge la semaine prochaine avec le mixage.
Lo: Peut-être que dans les compos il y a plus de personnalité dans les morceaux, par rapport à Sang Dragon, là ce n’est pas que c’est hétérogène, mais il y a à mon sens plus de personnalité marquée sur les morceaux , enfin , j’ai l’impression.
Le dernier album « Sang Dragon » avait une petite touche un peu shamanique ne serait-ce que par le nom qui faisait donc allusion à un encens puissant utilisé pour l’élévation spirituelle, les exorcismes et la connexion au divin, est-ce que c’est un thème que vous avez encore développé dans votre prochain album ?
Niko: Oui toujours. Je pense qu’il est même plus spirituel au niveau des textes, celui-là. Des textes très spirituels, moins axés sur les drogues, les psychotropes ces choses-là, mais là on parle de vie après la mort, d’entité .
Niko: C’est de la pure création.
3 labels pour 3 suports différents n’est-ce pas compliqué de jongler avec tout ça et ne serait-ce pas plus utile de tout regrouper sous le même nom ?
Niko: C’est ce qu’on voudrait faire ( rire)
Frederik: C’est dans le futur pour le troisième album. On préfère faire ça plutôt que chaque support sur des labels différents. Là, tout sortira chez le même sauf pour les cassettes car le label ne fait pas de cassettes.
Comment vois-tu l’évolution musicale de Witchthroat depuis le début?
Frederik: On peut dire que ça ce grungise. Sur le troisième album on peut dire qu’il y a des riffs un peu plus grunge. Enfin pour ma part car j’ai pas trop composé les textes pour cet album, j’ai juste fait la musique ...
Niko: Il n’y a pas que la musique. Comme disait Loïc tout à l’heure chaque morceau est un peu plus personnel, il y a plus de personnalité. On a réussi à sortir quelque chose de moins linéaire, sur le premier album ça faisait une sorte de masse, une sorte de bloc. On avait déjà travaillé là-dessus sur « Sang Dragon » et on l’a encore plus accentué sur le prochain. Ca reste donc plus dans la même veine mais avec plus de rebondissements.
Est-ce que Witchthroat Serpent pourrait exister en enlevant soit le côté Doom, soit le côté Stoner ?
Frederik: C’est complet mais je pense que se sera plus facile dans l’avenir de supprimer le côté Stoner de la chose que le Doom. Moi je suis plus parti pour un truc vraiment plus Doom, mais ça, ça se verra dans trois ans.
Est-ce qu’on peut savoir qui est Andy Julia et quel a été le projet sur lequel vous avez collaborés ?
Frederik: Andy Julia c’est un ami que je connais depuis plus de 15 ans. On a voulu travailler avec lui pour cet album car c’est un excellent photographe. Il a donc fait des photos avec une mannequin pour l’artwork du prochain album .
Qu’est ce qui fait la force aujourd’hui de WS ?
Frederik: Je ne sais pas trop. On a une motivation sans limite de jouer. Je ne sais pas jusqu’où ça ira on verra mais l’envie est toujours là. Oui la force c’est qu’on aime jouer ensemble …
Niko: On se connait depuis longtemps, il y a un lien fort entre nous…
Lo: Il y a le riff aussi, les riffs qui font l’essence du groupe …
Frederik : Oui et tant qu’il y a l’inspiration, la motivation , tout découle de là.
Est-ce que vous arrivez à jouer tous les morceaux que vous avez composé en live ?
Niko: Il y a des morceaux qui sont moins adaptés pour le live. On sait qu’on ne fera que les enregistrer en sachant qu’on ne les fera jamais en live. Ce n’est pas une perte de temps. Ce sont des morceaux que l’on peut faire vivre différemment, on peut y ajouter des arrangements, en studio tu peux te permettre plus de choses qu’en live, par exemple en studio on a deux guitares mais pas en live. Il y a des morceaux plus adaptés pour du live et d’autres pour l’album. Il y a des morceaux qu’on a joué très peu de fois en live, après s’il faut les faire un jour pourquoi pas, on les fera.
Lo: On a joué tous les morceaux au moins une fois …
Frederik: Oui déjà le premier album qu’on a joué entièrement…
Niko: Avant chaque album on joue chaque album en entier sur scène.
A l’heure du financement participatif, est-ce que ce serait une option que vous choisiriez pour financer un projet lié à Witchtroat ?
Niko: Non je ne pense pas.
J’ai l’impression que vous avez creusé votre chemin à l’étranger assez rapidement, est-il plus facile pour vous de vous produire en France ou à l’étranger ?
Niko: C’est mieux à l’étranger. C’est plus intéressant, il y a plus de piments, après on a beaucoup joué en France aussi.
Le dernier mot ?
Lo: A bientôt pour le troisième album et merci à toi.
Merci à Stephane ( Volume Brutal association) Merci à Niko, Frederik et Lo.