Dans le cadre de la fête de la musique à Lausanne, rencontre avec les 4 musiciens de We Are Interview, des gars vraiment plus que sympas et joyeux. Frontal et Indie rock.
Interview avec John (guitare, chant), Yann (guitare), Kim (basse et extinction de voix…) et Simon, batterie.
Au fait, que signifie le nom de votre groupe, aussi curieux que particulier ?
Lorsque nous avons formé le groupe, nous étions tous au chômage. On espérait avoir des interviews avec des patrons de boîte, pour trouver du boulot. Voilà d’où l’idée nous est venue. Alors on avait tout d’abord appelé le groupe « Interview » puis c’est devenu « We are Interview ». Mais ce qui était cool, c’est que cela nous a laissé énormément de temps pour les répètes !
Avez-vous déjà fait un album, ou y a-t’il un projet dans ce sens ?
On a sorti un EP il y a deux ans. À la suite de cela, on a pas mal tourné. On a même joué en Russie ! République Tchèque et Slovaquie aussi. Le prochain album va sortir sous forme de single puis, quand nous aurons assez de matériel, on sortira l’album complet.
Vous ne faites que de la compo perso, ou aussi des reprises ?
Non, que de la compo perso. En général, les idées viennent de John. Il arrive avec un riff, un minimum de structures, des idées de paroles et ensuite on bosse dessus tous ensemble.
Vous répétez souvent ?
On essaie deux fois par semaine.
Un but précis ?
Oui, en fait, qu’il n’y ait plus de boulot à côté (rires)
C’est ce que je peux souhaiter de mieux ! Niveau paroles, influences politiques, ce qui se passe dans le monde, des histoires inventées ?
On a un thème récurrent qu’on aime bien, c’est souvent lié à l’alcool…
On m’a dit que vos influences étaient un peu Foo Fighters et Nirvana ?
Avec plus de mélodies. Et c’est moins brut, plus travaillé. Mais on aime le concept des guitares dans la gueule quand on envoie la patate. On fait du rock frontal.
Que ne feriez-vous jamais ?
Oh, nous, on est tellement ouverts…
Votre plus grand souhait ?
La paix dans le monde.
Vos âges ?
32, 37, et deux autres finissent la troisième décennie, gentiment (rires), non, sans rire, 30 et 28.
Vous êtes tous Lausannois ?
Oh non, Genève, Londres (à la base), France voisine, mais cela se passe bien quand-même (éclats de rire), ce qui prouve que la musique arrive tout-de-même à passer les frontières…
Un commentaire à rajouter ?
En tout cas, on est hyper-contents d’être là, parce qu’on est basé sur Genève, alors c’est bien de franchir cette petite barrière, Genève-Lausanne c’est pas tout, mais tout de même pas mal, mais moins que le Röstigraben… Ce soir nous jouons 45 minutes seulement, parce qu’il y a un DJ qui vient après nous. Il y a 5 ou 6 groupes aujourd’hui, tous limités au même temps.
Un dernier mot pour Daily Rock ?
Merci pour tout ce que vous faites, et merci beaucoup à toi pour l’interview. Trop cool !