Warfaith a vu le jour en mars 2012 à Pont-à-Mousson du côté de Nancy. Ils ont sorti par le passé un EP et les voilà de retour avec leur premier album Wise Man Is Dead.
Première prise de contact, l’artwork !! Direct, sans avoir écouté une seule note, ça sent le Old School à plein nez. L’illustration ressemble un peu à ce que faisait Death ou d’autres groupes des années 80-90. Une fois le disque dans la platine, l’album commence par une courte intro en guise de mise en jambe pour mieux laisser place au titre éponyme Wise Man Is Dead. En fait, tout au long de l’écoute on en prend plein la gueule. Les gros riffs thrash d’antan se font plus rageurs que jamais, la batterie se fait marteler à foison et la basse est bien mise en avant histoire de renforcer le matraquage de nos petites esgourdes fragiles. L’intégralité du cd peut se résumé à ça car ça bastonne sans concession et sans pause. Les lorrains n’y vont pas par quatre chemins pour vous dévisser la tête avec leur thrash à la sauce Old School. Sur certains morceaux comme Furious Pig par exemple, on ressent bien l’influence Max Cavalera (Soulfly) dans le chant et la construction de la chanson. Warfaith n’aura certainement pas le prix de l’originalité cette année mais je ne pense pas que ce soit leur objectif. Leur Thrash est rondement bien joué et on sent que les gars savent utiliser leur instrument respectif.
Il est vrai que ce premier disque est court (environ 33 minutes) et qu’il n’en faut pas plus car ils n’y vont pas de main morte et ça peut être épuisant ou lassant à force. Warfaith doit par contre être magistral en live car ça doit chier sévère dans le pogo vu la puissance de leur musique et l’énergie dépensée. Donc en gros, j’espère les voir prochainement en live pour prendre une bonne grosse baffe avec leur Trash Old School Made In France.
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