Unearth c’est du metalcore américain et qui dit metalcore américain, dit mélodie, chant de gonzesses et tout le toutim !
Depuis 2011, les amerlocks n’avaient rien sorti mais en cette fin 2014, ils reviennent en force avec Watchers Of Rule. Autant prévenir tout de suite les fans du genre, non le metalcore n’est pas mort même si on constate qu’il ne reste plus autant de formations qu’à une certaine époque. Unearth n’a pas radicalement changé de style mais il y a quand même un certain changement. Les mélodies sont moins présentes, le chant de gonzesses n’est plus et c’est un album bien couillu que les Yankees ont pondu.
Après une intro qui sert juste à faire monter la puissance, ça commence cash avec The Swarm et sa douceur. Le reste de l’album continue sur la même lancée, à savoir douceur, poésie, romantisme et tout le merdier qui va avec. En réalité, Unearth revient à ses premiers amours plus brutes et moins mélodiques. C’est tellement brut de décoffrage que le disque parait assez indigeste à la première écoute et il en faudra plusieurs pour analyser correctement le truc malgré le gros son de cet album. J’ai franchement eu du mal à me faire une opinion tellement il faut creuser car cet opus est trop uniforme : toutes les pistes se ressemblent et manquent cruellement d’inspiration. D’autant plus qu’on ne retrouve pas de tube(s) ni une piste qui sort vraiment de lot. Dommage car j’aime beaucoup l’idée de base qui est de rectifier le tir en mettant de côté tous les désagréments du metalcore.
Pour conclure, ce n’est ni un bon album ni un mauvais. On en prend plein la gueule tout le long mais quelque chose cloche, ça ne prend pas comme ça devrait.