Samedi le 14 mai nous avons eu droit a une super visite du groupe Symphony X
La première partie du spectacle est assurée par Trope. Ce fut plus une carte de visite plus qu’une première partie, avec la chanteuse et le guitariste sur une trame sonore joué par un ordinateur sur un tabouret.
Nous avons eu ensuite droit a la prestation du groupe Haken qui ironiquement ont fait la première partie de Devin Townsend, dernier spectacle que j’ai vu au Corona avant la fermeture des salles du a la pandémie. La prestation scénique du chanteur s’est grandement améliorée. J’ai l’impression d’assister plus à un spectacle qu’a une performance musicale. Cependant la justesse du chanteur et des back vocaux demanderait encore de l’amélioration. Ils semblent aussi avoir un plus grand Following car la réaction à leurs égards a été supérieure.
SYMPHONIE X
Attention d’entrée de jeu j’ai été conquis. Ce groupe est une découverte totale pour moi. Bien sûr j’avais entendu parler du guitariste Michael Romeo. Mais ce que j’ai vu dépasse le spectacle d’un virtuose et c’est le problème quand la renommée d’un groupe se base sur une personne. J’ai découvert bien plus. Je suis maintenant fan.
Le spectacle démarre avec Nevermore mais la guitare est absente. Pourtant un interminable line check avait bien eu lieu. Le chanteur ordonne de redébuter le spectacle. Pas question pour lui que la guitare soit absente. Le public de Montréal mérite mieux selon lui.
Et on repart de plus belle et cette fois la guitare est bien présente. Ce petit accroc ne refroidi personne. Le chanteur me laisse une drôle d’impression au départ. Qu’est-ce que c’est que ce Macho, mais cela a vite passé et le talent du Monsieur a vite pris le dessus sur ma première impression.
Le spectacle défile avec une suite de superbes chansons et la foule est présente et chante. Au point ou Monsieur Allen se demande dans When all is Lost s’il a besoin de chanter. C’est humoristique mais il semble touché.
Bien sur le guitariste extraordinaire qu’est Michael Romeo est un spectacle a lui seul. On dirait que tout est facile et simple mais on s’entends c’est un virtuose. Les chansons et leurs éléments dramatiques sortent de son imaginaire mais même si cet élément du spectacle est le plus important, le maitrise de la scène, de la communication avec la foule et l’aisance de Monsieur Allen est en fait l’élément additionnel qui m’a conquis. Il sait comment chanter, il sait comment communiquer avec une foule, il sait comment se déplacer sur scène, Il sait mettre en valeurs les musiciens et a un charisme incroyable.
Les interventions sont songées, sous le signe de la reconnaissance et de l’humour.
Avant la dernière chanson du rappel on a droit a une présentation en règle de des musiciens qui sont ma foi tous très bons. Bien entendu on présente Maestro Michael et ce dernier nous est présenté comme celui qui est la clef de voute du groupe. Personne ne présente Monsieur Allen, ou Michael le fait très timidement. Vous êtes trop humble Monsieur Allen. Pour moi vous êtes l’étoile de la soirée. Voila 50 étoiles pour vous. Je vous classe maintenant parmi les 10 meilleurs chanteurs et frontman du métal actuellement point barre.
La soirée se termine avec the Odyssey. Je vous mentionnais que les interventions étaient présentes et sous le signe de la reconnaissance. On n’y échappe pas à la fin. C’est avec un échange personnel avec le maestro sous le signe de la reconnaissance et de l’humour et sur le pari que le chanteur ne sera pas sur la bonne note en redémarrant que se termine le tout. Ceci termine cette superbe soirée et c’est Monsieur Allen qui gagne comme dans mon appréciation.