Second effort solo pour Mark Tremonti, profitant d’une pause d’Alter Bridge pour nous proposer non pas un mais bien deux albums, le second « Dust » etant attendu pour la fin de l’année.
La première chose qui saute aux oreilles à l’écoute de ce nouvel album est comme souvent la voix de Mark Tremonti, difficile de ne pas la reconnaitre dès l’ouverture du micro. Pour la formule pas de surprises non plus, ceux qui ont aimé le premier s’y retrouveront, les autres, pas branchés par ce style des plus classiques outre-atlantique autour du triptyque voix burné – grosses guitares –mélodies bétonnées pourront effectivement passé leur chemin.
C’est la seconde leçon de ce « Cauterize », le sieur Tremonti si pour son premier effort avait sans doute décidé de se faire plaisir et de laisser filer son imagination pour proposer un album intéressant mais plutôt décousu et hétérogène, autant cette fois, 3 ans plus tard l’album est très calibré, trop peut-etre, aux lyrics plus personnels, les titres s’enchainant sans vraiment de rupture dans les mélodies au demeurant très carrées et ultra-produits. La voix est impeccable, les solos de guitare de très haut niveau, le bougre sait faire pas de doutes parfaitement secondé à la basse par Wolfgang Van Halen, rien que çà !
Au point qu’il est difficile de ressortir un titre du lot. A noter d’ailleurs que ce sont les fans de Tremonti qui ont choisi par vote le premier single « Another Heart », le plus bankable pour le frontman sans nul doute derrière un riff facile à retenir. « Providence » qui cloture la galette sur un texte sur les fanatiques religieux, vaut également sa mention tant le titre vous donnera des frissons dans le dos.
Au final sans être un album inoubliable, avec « Cauterize », Mark Tremonti livre un second effort en forme de confirmation plus que d’affirmation de sa carrière solo. Tremonti maitrise son art, pas de doutes là-dessus.