Tindersticks nous présente son 14e album intitulé Soft Tissue paru le 13 septembre dernier. Composé de 9 chansons, le LP nous plonge dans un rock alternatif. Le quintette se met respectivement en valeur par leur complémentarité dans un cadre collaboratif. A travers un dialogue musical, chaque musicien démontre une maîtrise dans leur expression artistique: le jeu de leurs instruments.
Les arrangements sont organiques et texturés. Stuart Staples, à la voix, peint un portrait introspectif et soul qui détonne des opus précédents. L’écriture est plus intime et libre dans sa structure. Par exemple, dans la première chanson Always a Stranger, la basse se combine au synthétiseur qui donne le ton à la pièce. L’ajout de clavier, guitare et cuivre crée de la profondeur et une richesse de nuances. Dans la seconde chanson, Nancy, la percussion et la basse contrastent par l’intensité de leurs propriétés. Dans la troisième, New World, on apprécie le funk atmosphérique, où le synthétiseur moins fréquent dans ce genre surprend par son intégration judicieuse. Dans la dernière, Falling, the Light, on se situe dans une balade qui charme par son mouvement et la voix murmurée du chanteur de tête.
En ensemble, on apprécie cet album pour sa qualité de production et sa fluidité. Chaque chanson contraste les unes des autres et c’est détaillé. Il faut dire que c’est tout de même impressionnant par la versatilité obtenue. Les instruments se juxtaposent avec minutie et impressionnent par la qualité de la performance britannique.
4/5
Extrait – Always a Stranger et acheter l’album sur Bandcamp
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