Depuis 1989, le groupe briton a essuyé pas mal de revers dans son line-up. Pas mal de Turn-over avec dernièrement le retour de leur chanteur emblématique: Damian Wilson. Ceux qui restent bien en place et qui apportent à Threshold ce son particulier, ce sont bien le claviériste et son instrument Richard West. Celui-ci affirme deux choses: la première, pour avoir suivi un peu l’histoire du groupe, ceux-ci n’avaient jamais eu un son aussi propre, aussi clair avec des claviers qui ressortent enfin, des petits effets savamment disséminés, un chant mélodique à souhait prouvant que Damian est toujours en bonne forme.
Les guitares mélodiques à souhait excellent en entrecroisant leurs mélodies envoutantes ou en mettant en avant le talent des musiciens à travers des soli bien composés et sans trop en rajouter. Franchement, il est vrai que rarement le groupe n’a autant excellé dans son art. Après la deuxième chose, c’est que Mr West aimerait que le groupe ne soit plus qualifié de groupe Metal Prog, mais soit reconnu comme Classique Rock. Là, ça va être compliqué. On a là tous les marqueurs d’un très bel album de Metal prog et je ne vois pas comment on pourrait en dire autrement.
Certes, c’est moins exubérant qu’un « Dream Theater » mais c’est tout aussi mélodique, rythmé et entraînant que DT. A n’en pas douter, le groupe revient là avec un album qui marquera un nouveau point de départ dans la musique de Threshold. Ceux-ci relèveront-ils le défi du live en mélangeant intelligemment anciennes et nouvelles compositions? A juger cet été en festival, tout en vous permettant de jeter une oreille à ce délicieux CD.
