Image associée

Résumé de l’épisode précédent : Après des années de médiocrités synthétiques , une nouvelle génération s’est découvert une vocation grâce aux album de Led Zeppelin , Rolling Stones et autres Doors. La tendance n’est pas étonnante quand on sait que ses groupes ne servaient pas un mouvement , il le créaient, réadaptant ainsi l’enfant du blues pour une nouvelle génération. A une époque où les ventes de disque dégringolent, les jeunes groupes ont décidé d’oser, comme si la mort du support physique avait libéré l’audace de certains musiciens en mettant fin aux modes musicales.

Composé de jeunes musiciens d’une vingtaines d’années, The Vintage Caravan à déjà sorti quatre albums qui le placent dans la lignée des groupes classics rocks actuels. De plus en plus riche, cette scène ne laisse plus beaucoup de place aux nouveaux venus.

Blackberry Smoke a construit sa réputation sur un southern rock puissant digne de Blackfoot, pendant que Kadavar , Rivals Sons et Scorpions Child défrichaient le terrain du hard rock initié par Black Sabbath et Led Zeppelin. Si on ajoute à cela la chaleur bluesy d’un Graveyard période « Light’s Out », on finit par se demander si le classic rock à encore besoin de nouvelles têtes. Un blues rock plus pur, dans la lignée de Johnny Winter ou Rory Gallagher pourrait constituer une issue de secours intéressante, si ce terrain n’était pas déjà pris par Seasick Steve et Joe Bonamassa.

Heureusement, avec ce quatrième album, The Vintage Caravan se dirige plutôt vers un hard/prog, que l’on à plus entendu depuis la grande époque de Uria Heep et Wishbone Ash.
L’ombre de ce dernier est d’ailleurs omniprésente, dans les cœurs épiques, dans la finesse de certaines mélodies, et surtout dans ces montées en puissances digne de l’album « Argus ». A ce titre, « On The Run » et « Turn Out » s’imposent comme des crescendo dignes de « Stairway To Heaven » et autre « Warrior »

On notera toutefois que les chœurs sont plus modernes, plus soignés, et se rapprochent parfois de la beauté atmosphérique de Spock’s Beard. Ce rapprochement ne fait que souligner le charme d’un album ou les riffs cinglants côtoient une sensibilité mélodique du plus bel effet.

Sans casser l’ambiance, « The Way » part dans une veine plus purement blues, avec une énergie à faire rougir les Stripes. Ce titre rappel que, malgré la beauté d’un album à la production classieuse, The Vintage Caravan reste avant tout un groupe de hard rock. Et « The Gatteway » s’impose comme le nouveau monument d’un classic rock qui, malgré la modestie de ses ventes , semble vivre un nouvel âge d’or artistiques.

https://www.facebook.com/vintagecaravan/

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.