Hasard du calendrier, le retour des Rentals coïncide à un mois près avec la sortie du dernier Weezer. L’ancien bassiste du combo de Los Angeles, revient après une absence de quinze ans. Version 2.0 d’un projet peu abouti de 2009, ce ‘Lost in Alphaville’ est une bonne surprise. ‘It’s Time to Come Home’ est une madeleine de Proust pour les fans des débuts. Le mythique synthétiseur, marque de fabrique du groupe, tient toujours son rang. ‘Traces of our Tears’ et ‘1000 Seasons’ prouvent que le maître de cérémonie est toujours très Sharp. Ceux qui ne sont pas encore convaincus abdiqueront sans doute devant ‘Damaris’ et ‘Thought of Sound’ : échec et Matt ! Espérons qu’on n’attendra pas ‘Seven Years’ pour la suite. The Rentals are back, qu’on se le dise, and the’re in a good Moog.
FICHE CD
Lost in Alphaville
Maverick Records
[François Michaud]