Voici que le turbulent duo anglo-américain décide de partir à la recherche des origines de dieu, ou plutôt de trouver la beauté des choses dans chaque petit détail, car après tout Dieu est partout, c’est écrit dans la Bible. Après sept ans de disette musicale, autant au niveau Kills que leurs side projects, le groupe se retrouve pour écrire autour d’un petit piano électronique, cherchant l’inspiration lo-fi et le minimalisme élégant.
On sent d’emblée que ce nouvel album est très basé sur Alison Mosshart plutôt que sur Jamie Hince, lui-même n’ayant qu’une chanson en chanteur principal, se mettant juste à la guitare et quelques accompagnements vocaux sur la totalité de l’album. Pour le reste, c’est la voix d’Alison qui nous emmène dans leurs nouvelles contrées musicales. Mais alors, où nous dirigent-ils pour nous montrer Dieu avec ce sixième album ? Certainement pas avec des refrains hypnotiques comme “Doing it to Death” ou des riffs rageurs à la “Tape Song” de leurs débuts : avec “God Games”, on se retrouve sur une autoroute au milieu du désert, le groupe préférant les ambiances plutôt que des chansons radio-friendly. Ce sixième album ne changera rien à la musique, mais on l’appréciera comme musique de fond dans un café hipster à siroter notre cappuccino décaféiné au lait d’avoine. On appréciera son côté minimaliste – le groupe a enregistré avec trois microphones dans une église – , mais on regrettera la hargne et le côté audacieux qui faisait de The Kills un groupe iconique et inspirant. Dommage. [LN]
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Note : 2.5/5