À quelques minutes de leur show sur la grande scène du Festi’Neuch, Nicholaus et Chris, respectivement guitariste et batteur du groupe suédois, nous ont accueilli en backstage habillés tous deux d’un accoutrement digne d’un safari…
Vous êtes magnifiques avec vos chapeaux, est-ce votre costume pour le show de tout à l’heure ?
Nicholaus (Guitare) : Nous ne savons pas encore… Enfin si, nous le savons mais nous ne le dirons pas (rires), il faut que ça reste un secret pour l’instant.
Normalement The Hives est toujours habillé en noir et blanc…
Chris (Batterie) : Oui c’est vrai c’est notre habitude. Nous avons commencé à nous habiller de la sorte en 1996 il me semble, uniquement sur scène afin d’avoir un costume typique que les gens puissent reconnaitre.
Nicholaus : Ca fait tellement longtemps qu’on porte ces costumes sur scène, je ne sais même plus si je m’habille autrement dans ma vie privée (rires).
Chris : Maintenant les gens assimilent le noir et blanc à The Hives, pour aller au supermarché et sortir incognito en Suède on doit s’habiller en rose et jaune (rires).
Votre dernier album ‘Lex Hives’ date d’il y a deux ans. Vous revenez sur les festivals cette année, pouvons nous nous attendre à du nouveau ?
Chris : Alors je vais vous dire quelque chose de fou. Ce soir nous jouerons une nouvelle chanson que personne n’a jamais entendu auparavant, nous l’avons uniquement joué devant notre ingénieur du son aujourd’hui. Nous sommes vraiment excités de proposer quelque chose de neuf. Concernant un nouvel album, il est vrai qu’en 2010 nous parlions déjà de la sortie de ‘Lex Hives’ en interview. Nous l’avons regretté ensuite puisque l’album n’est sorti qu’en 2012… Je préfère vous dire aujourd’hui que nous savons où nous allons et que nous avons beaucoup de nouvelles chansons déjà prêtes. Mais concernant la sortie du disque…
Quand on voit The Hives sur scène on se dit que c’est vraiment là où vous devriez être tout le temps…
Chris : Nous aimons beaucoup le studio aussi mais il est vrai que le live tient une place très importante pour nous. Quand tu joues devant tes fans tu ressens un sentiment très fort, une connexion. C’est pour cela que j’essaye de jouer le mieux que je peux, me donner à fond.
Nicholaus : Après le problème c’est que souvent dans la tête des gens tu ne peux pas être bon en studio ET en live. Ils te qualifient soit comme un groupe de studio, soit comme un groupe de scène. Je pense que les deux sont tout aussi importants.
En vingt ans de carrière, si vous aviez un concert mémorable à nous raconter, lequel serait-ce ?
Chris : Il y’en a tellement… Il y a eu un concert spécial à Madrid il y a deux ans. C’est une de ces soirées où tout roule parfaitement, super son, super scène, un public en délire… Ça n’arrive pas souvent que tout soit parfait.
Nicholaus : Concernant des shows mémorables en Suisse, je vais être honnête avec vous, ce n’est pas le meilleur pays pour faire du rock’n’roll (rires). La limite de son est quand même très embêtante. Mais ne vous inquiétez pas, en Suède c’est la même chose !
En parlant de la Suède, comment est la scène rock là bas ?
Chris : Il y a 20 ans c’est vrai qu’on était un peu les seuls à faire du rock et à se démarquer. Aujourd’hui ce n’est pas non plus le pays le plus rock du monde, mais beaucoup de groupes émergent, nous essayons de suivre notre scène locale de près.