Le groupe canadien fait de l’indie. Alors que l’on soit clair dès le début, on peut dès lors qualifier d’ ‘indie’ tout et son contraire, dès que c’est un peu dansant avec deux trois guitares mais qui ne sont pas prédominantes, on appellera ça de l’indie. Ce n’est pas rock, mais loin de la ‘pop’, terme désormais volé par Beyoncé et consorts. The Franklin Electric, lui, tire son jeu de la masse ‘indie-pop’ avec une voix toujours mélancolique, mais soutenue par des guitares plus pop, et un piano qui est la pièce maîtresse de ce ‘Blue Ceilings’. On aime le côté triste mais pas mielleux, l’orchestration parfaite de chaque morceau, dessiné comme chaque peinture d’une grande exposition de maître. Le groupe a de quoi charmer et envoûter chaque auditeur grâce à une élégance canadienne qui leur est propre.
En concert au Bleu Lézard de Lausanne le 14 avril 2017 !