Il a bien fallu attendre une semaine pour savoir si nos premières impressions sur le concert de The Dukes à l’Atelier des Môles de Montbéliard avait été aussi bon que ce que j’avais pu en penser au moment où les amplis venaient juste d’être remis en stand by.
The Dukes. Un combo garage rock des temps modernes, avec un zeste de musique électronique intégré au travers de quelques samples qui palie l’absence d’autres instruments sur scène. Du plus bel effet.
Certes, même s’il est vrai que le talent des deux musiciens, Shanka et Greg, se suffit à lui-même, il faut dire que le François Maigret à la guitare (No one is innoncent) et Gregory Abitbol (Superbus) en ont sous le pied.
On arrive devant la scène. Et la présentation est plus que soignée. Quelques baffles tout de blanc revêtus, cernés par une armée de tube lumineux aux quatre coins de la scène, une batterie, quelques têtes d’amplis… il y avait bien les éléments nécessaires pour passer une soirée quelque peu distordue, sous les riffs de guitare de François, alias « Shanka ».
Pour la première partie, nous avons eu le droit à Massive Damper, un quartet de Stoner Rock Alternatif made in Mulhouse. Le moins que l’on puisse dire à propos de ce band, c’est que le son est façonné avec soin et lourd plus que de raison. Quarante cinq minutes de jouissance un demi ton en dessous du standard. C’était efficace, propre et travaillé, notamment au niveau des structures des morceaux qui ne peuvent laisser de place au hasard. Bravo à vous messieurs, on s’en souviendra.
Passons au plat de résistance. C’est parti pour un show d’une heure et demi, qui sera en fait placé sous le signe de la générosité. Malgré un nombre restreint de curieux ce soir du côté de la salle rock de Montbéliard, le duo se donne corps et âme pour présenter leur nouvel album, mais aussi de l’ancien matos, avec des références aux influences du groupe, parmi lesquelles on retrouve Gun Club ou encore Archive avec une version perso du titre « Fuck You ».
Le titre « Just in Case » qui commence à se faire connaître sur les ondes, est d’ores et déjà un incontournable en live. Mais plus largement, que ce soit au niveau visuel ou sonore, The Dukes présente un travail cohérent, sans faute note ni largesse. On va à l’essentiel et c’est comme ça que de nos jours, on aime le rock.
Complices avec le public sur scène comme en dehors et surtout pas les derniers pour la déconne, les musiciens de ce groupe ont pourtant les crocs.
De l’entrée à la sortie, le son fut gros et le show rodé.
A découvrir impérativement en cd et en live messieurs dames. A bon entendeur !
[…] 3) Here’s some live reports for your reading pleasure (French) : Musikplease, RockYourLife, blog du Parisien, sur Headline Magazine, Desinvolt, Scenes Belges, Daily Rock. […]