Le Greenfield semble être tombé raide dingue du trio helvétique. Un troisième passage sur scène depuis 2006 pour le groupe de dark wave qui semble bien rendre l’amour que le festival lui accorde.
Vous venez de sortir ‘Ghost Prayers’ cette année : quels ont été les retours ?
Ils sont très bons ! Ce nouvel album a été une espèce de mélange entre les deux derniers opus. Nous avons fait un album acoustique qui a étonné nos fans. Pour moi, ce fut un souhait de présenter un côté plus blues, acoustique. Je crois que les fans ont beaucoup aimé le contraste par rapport à notre habituelle énergie scénique. Nous avons un set qui mélange différents aspects de notre musique. C’est assez intéressant.
Pour ce nouvel album, ce fut une merveilleuse expérience. En tant que compositeur, musicien, mais également de la part du groupe, mettre une énergie et un esprit dans quelque chose d’acoustique, c’est assez fou.
Vous avez d’autres projets après cette tournée ?
Oui, on va d’ailleurs jouer à Montreux. On va aussi faire un festival hyper dark en Allemagne. Ce qui est cool, c’est qu’on va également partir en Angleterre. Notre agenda est très chargé, on s’éclate beaucoup. À la fin de l’année, on va sortir un CD live pour la première fois. ‘Ghost Prayer’ sera joué. On va en faire un DVD, un joli CD, puis une petite tournée en Suisse de cinq ou six dates uniquement acoustique. J’ai beaucoup d’idées dans la tête. Cette année est excellente.
Question studio, je ne pense pas y retourner pour les prochaines années. J’ai vraiment envie d’aller à la rencontre du public. Nous allons en Russie, en Pologne, c’est pour moi mon souhait principal. Peut-être l’année prochaine, j’écouterai mon cœur afin de générer de nouvelles idées.
Vous allez voir des groupes ce soir ?
Bien évidemment ! J’adore le Greenfield, m’y promener. Je vais regarder le maximum de groupes que je peux, rencontrer des gens en loge. J’aimerais voir Iron Maiden, mais de manière plus générale, j’adore voir les groupes sur scène afin de découvrir comment ils se comportent et interagissent entre eux. Mes yeux et mes oreilles restent constamment ouverts. J’essaie d’avoir le maximum d’informations pour les ramener chez moi !
Ce n’est pas la première fois que vous jouez au Greenfield…
C’est un festival très spécial. Les gens viennent pour le festival, pour son atmosphère très relax. La musique est également très importante pour eux. Et les scènes sont supers ! C’est vraiment un honneur d’y jouer : il n’y a pas beaucoup de groupes suisses qui peuvent s’en vanter. Peut-être quatre ou cinq par année. C’est fou pour nous d’y avoir joué trois fois, d’autant plus que la programmation est assez orientée metal punk. C’est toujours de bons concerts que nous faisons.
Vous saviez que vous avez un grand nombre de fans dans la Romandie ?
C’est une région dans laquelle j’adore venir jouer. L’année passée, nous avons eu une annulation et n’avons pas pu nous y produire pour je ne sais quelle raison. Donc les fans romands, continuez à écouter The Beauty Of Gemina, et j’espère vous voir prochainement chez vous ! Notre musique a un esprit qui convient au public francophone, qui les touche directement au cœur.
‘Ghost Prayers’
Metropolis Records
www.thebeautyofgemina.com/