Quelques jours après avoir retourné le Hellfest et quelques semaines avant la sortie de leur album la voix de Terror répond à nos questions.
DRF : Tout d’abord comment tu vas scott après ta blessure quelques jours avant le Hellfest ?
Scott Vogel : Je vais plutôt bien mon gars. Je dois juste faire de la physiothérapie pendant un certain temps et je serai comme neuf – j’espère
DRF : Comment vous est venu l’idée de le faire remplacer par David ?
SV: David est un super Frontman et il a entendu ces chansons à plusieurs reprises en tournée donc c’était un choix facile – je suis sûr qu’il a du tout déchirer.
DRF : Vous avez sorti il y a de cela un peu plus d’un an « Live By The Code » quel regard portez-vous sur cet album ?
SV : Je crois que c’était il y a un peu plus de deux ans. J’adore l’agencement et l’art qu’il y a dans cet album. C’est un grand démarquage pour moi sur cet album. J’adore aussi les morceaux mais c’est du passé tout ça, on a un album qui arrive.
DRF : Là vous nous sortez « The 25th Hour » qu’avez voulu faire de mieux ?
SV : C’est plus dur, plus sombre. C’est plus intense, plus fort. C’est plus rapide, plus profond.
DRF : Le titre de votre album m’interroge. Il ne se passe pas assez de chose en 24 heures pour que vous nous en rajoutiez une 25 ème ou celle-ci est réservée à l’exutoire ?
SV : La 25ième c’est quand dans votre vie , les pressions que vous subissez arrivent à leur paroxysme et que vous en êtes à un point de non-retour. Là vous vous écroulez.
DRF : On sent une sorte de retenue dans votre album, est-ce une manière volontaire de lever le pied sur album pour garder votre énergie pour la scène ?
SV : Je ne vois pas de quoi tu parles par retenue, j’ai envie de dire « lave toi les oreilles et prend le temps de réécouter tranquillement tu n’as pas dû faire attention à tout » !
DRF : D’ailleurs pour les novices comment qualifieriez-vous un concert de Terror ?
SV : Peu importe où nous sommes ou que nous nous produisions nous essayons de nous unir avec la foule et avoir une sorte de partage intense d’énergie et tout ça c’est vraie ce n’est pas du cinéma.
DRF : Est-ce que le fait d’avoir un line-up stable vous permet d’avoir un gain de temps et une meilleure qualité dans les compositions ?
SV : Oui à coup sûr. Nous sommes tous très soudé, nous sommes comme une unité. » Nous ne sommes qu’un » comme raybeez dirait.
DRF : Qu’est-ce que ça vous fait quand un groupe revendique dans ses influences majeures « Terror » ?
SV : Ça fait toujours plaisir à entendre. Mais il faut aussi que les gens se penchent sur les groupes qui nous ont influencés et qui ont fait et font l’histoire du Hardcore : Agnostic Front, Warzone, Murphy’s Law etc….
DRF : Vous avez joué un peu partout sur le globe. Il vous manque quoi comme pays à voir et quel est le lieu le plus atypique dans lequel vous avez joué ?
SV : On doit toujours aller jouer en Afrique ça c’est sûr. L’Alaska aussi. Le plus bizarre huuuuuuuuuuum : Le Japon. La raison est étrange : là-bas vous ne pouvez pas lire ce que vous voulez ni parler avec qui vous voulez c’est fou. Mais ça reste un endroit magnifique avec une super scène.
DRF : Le Hardcore est souvent considéré comme le metal du pauvre à cause de ces parties un peu simpliste. Tu réponds quoi à cette remarque ?
SV : Je considère le Hardcore comme un professeur étonnant d’éthique et un lien pour beaucoup d’enfants perdus sur la planète Terre. Voilà ce que je pense !
DRF: Si tu devais terminer cette phrase tu dirais quoi : « je ne devrais pas le dire mais ……… »
SV : La plupart des gens craignent.