Comme chaque année, nous réservons notre premier week-end d’août. Direction le stade Régis Perrin, à Saint-Maurice-de-Gourdans. Non, l’équipe de Daily Rock ne s’est pas découvert une passion soudaine pour le foot (quoique, dans la team, on a bien quelques férus de ballon rond…). Si nous avons quitté Genève en ces 2, 3 et 4 août 2024, c’est pour nous rendre au Sylak Open Air. Tu ne connais toujours pas ce festival à taille humaine situé à 1h30 à peine de la capitale de la Romandie ? Tu ferais mieux de te pencher sur la question car cette pépite, nichée au bord de l’Ain, a de quoi surprendre les festivaliers les plus exigeants.

TRANQUILOU BILOU !

En ce saint premier jour, le Sylak laisse quartier libre aux premiers arrivants jusqu’aux environs de 16:30, heure d’ouverture des portes. Tout le monde en profite pour installer tranquillement sa tente Quechua 3 secondes, où la chaleur va faire office de réveil matin pour les trois prochains jours. Tu n’as plus 20 ans et te dis que tout ça, ce n’est plus de ton âge ? Pas de panique : le camping​ municipal « Les Plages de l’Ain », situé à (littéralement) deux pas de l’événement, permet de louer des bungalows tout confort, de profiter d’un accès à une plage privée et même d’aller nager dans la double piscine. Et là, tu fais toujours la fine bouche ?

Comme à l’accoutumée, le vendredi est dédié aux talents locaux. Une petite scène est installée au centre du site, juste pour la première soirée. La fameuse machine à mousse est prête à passer un savon à tous ceux qui oseront s’aventurer dessous ! La foule est timide à l’ouverture des portes : on peut encore librement circuler, commander sans encombre au bar et recharger sa carte cashless avant que la foule ne débarque.

QUE LE SHOW COMMENCE !

Il est 17:30 : Perseide ouvre le bal de la XIIe édition du Sylak Open Air. Un démarrage en fanfare. Les Lyonnais jouent presque à domicile et ça se sent. Une certaine aisance, des sourires qui se lisent sur leurs lèvres : ce premier concert est explosif. Dans la foule, on respire et on se dit que ça fait du bien d’être enfin de retour au stade Régis Perrin. Les hostilités sont lancées, la mousse est presque prête à envahir la piste.

Malgré sa volonté de bien faire, le groupe – également lyonnais – Bind Torture Kill rencontre quelques problèmes techniques au démarrage. Les festivaliers, tellement excités de vivre ce Sylak, s’impatienteraient presque. Quelques réglages et une pinte plus tard, le concert reprend correctement. Le parterre se chauffe et se réjouit de ces trois jours de live qui s’annoncent bouillants.

Il est 19:45 lorsque Les Bracos débarquent sur la petite scène. Le public est désormais en nombre sur le site et occupe bien l’espace. Du punkabilly, des blagues, des bottes de pluie. On se marre dans l’assemblée. Flo, Jules et Tristan transmettent leur énergie positive à la foule. Dans le ciel, des nuages commencent à être de plus en plus menaçants mais il en faudrait beaucoup plus pour gâcher la première journée de fest.

Du côté du metal market, de nombreux stands proposent un large choix d’articles intéressants.

LES REINES DU SHOPPING

Au Sylak, il y a un adage qui dit : « n’oublie pas d’acheter ton merch dès le premier jour, car demain, il n’y en aura plus ». Quelque chose comme ça (appelle-nous Jean-Michel Apeuprès). Les habitués le savent : les T-Shirts officiels du festival sont tellement cool, que les tailles disparaissent à vue d’œil. Un tas de goodies trouvent preneurs : bananes, porte-gobelets, tabliers… Il y a l’embarras du choix pour afficher les couleurs du Sylak. Mais cette année, le stock est massif. Ouf ! Si tu n’as pas eu ton pass 2024, il restera peut-être quelques produits à la fin du fest que tu pourras commander en ligne.

Du côté du metal market, de nombreux stands proposent un large choix d’articles intéressants. Peintures sur cuir d’une qualité exceptionnelle signées Sandreline Art, vinyles, broches, bijoux… tous les classiques. On retrouve également les désormais incontournables marques Crève Clothing et, à l’extérieur, dans un coin, le stand Hyraw. Ton banquier va certainement avoir des sueurs froides à ton retour.

Grâce à la disposition et l’envergure de l’événement, on se permet d’aller déposer toute nos folies au campement. Dix minutes à peine suffisent pour faire l’aller-retour. Cette fluidité d’entrée et de sortie est un luxe. Sans aucun doute l’un des points forts du Sylak. Grâce à sa team de bénévoles fidèles et motivés à l’entrée, on est assurés du bon déroulement des allers et venues.

NUIT ÉLECTRIQUE

Après de nouveaux problèmes de balances, non seulement on a droit à un show plein d’humour et de talent avec The Roadies Of The D, mais on profite également d’un impressionnant nuage électrique qui nous arrive droit dessus ! Une dimension apocalyptique retentit en contre-plan. Le tribute band de Tenacious D captive la foule et transforme le Sylak en un karaoké géant et moussant.

Le nuage continue sa progression et devient agité sur Princesses Leya. Au bar, c’est l’heure de p(o)inte. On profite du concert depuis la queue. Quelques gouttes finissent par tomber. L’ambiance est bon enfant face à l’attente du doux breuvage mais la vue idéale pour constater l’ampleur des dégâts devant la scène : entre la mousse party et les slammeurs, on risque de passer un week-end survolté.

On profite de Loudblast pour retrouver des connaissances rencontrées ici même les années précédentes et profiter de ce dernier show. Quel bonheur d’être enfin tous réunis !

Aller au Jour 2 !

Texte : Floriane Piermay / Hiromi Berridge
Photos : Floriane Piermay

Plus d’infos : sylakopenair.com // Instagram

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