Home XXX - Albums France Temp STEVE ROTHERY – The Ghosts Of Pripyat

STEVE ROTHERY – The Ghosts Of Pripyat

0
Kadavar au Levitation Festival - Angers, Chabada, France

 

SRB002_6PanelDigipak.indd

J’ai souvent entendu parler de Marillion dans mon entourage, en tant que groupe de légende venu tout droit de la fin des années 70. Aussi quand chez Daily Rock, proposition fut faite de chroniquer l’album du guitariste originel du band, à savoir Steve Rothery, j’ai sauté sur l’occasion de découvrir et de vous faire découvrir son travail. A par si bien sur vous êtes déjà afficionado.

En tout cas, débarque aujourd’hui et bientôt chez vous cette galette de rock qui s’inscrit dans une mouvance définitivement progressive. On oublie les voix perchées ou rageuses. Un album exclusivement instrumental entre dans notre lecteur CD.

Imprégnation Gilmourienne et instincts Beckien sont au rendez-vous. En même temps, les influences sont largement revendiquée par l’artiste. Et le ressenti est immédiat dans l’élaboration du son.

Les années d’expérience ont façonnées, au-delà de ce qui a pu être défini avec son groupe d’origine, le son de Rothery. Subtil et distingué comme sur le solo de fin de « Morpheus », il prouve que la technicité peut rimer avec émotivité.

Même si c’est l’album de Steve Rothery, cela ne semble pas être celui de Steve Rothery. J’entends par le que le jeu est aéré, laissant un boulevard au piano, à la basse et aux arrangements dans lesquels la guitare aurait même tendance à être en retrait.

L’ensemble est fait avec goût. Il reste harmonieux et distingué. Et le spectre du côté cheap qui pourrait par exemple émerger de quelques sons de synthétiseurs est effacé par un souci de modernité dans la production générale du disque.

Mon coup de cœur sera cette fois-ci attribué à « Summer’s End », aux accents clairement seventies dès les premières notes de l’intro. Comme à d’autres instants, par exemple le morceau « Kendris », l’articulation se fait autour du riff principal du morceau en apportant différentes nuances, des instruments, une harmonique qui touche au but à chaque fois.

Steve Rothery n’a pu que constater l’engouement de ses fans vis-à-vis de ce nouvel effort. Accompagné par des invités comme Steve Hackett (guitariste de Genesis dans les années 70) et Steven Wilson, monsieur Rothery a tenu son pari pour un album déjà largement salué par la critique.

Cette excursion hors des sentiers battus fut pour ma part, loin d’être inintéressante. Une œuvre de qualité pour les amateurs du genre. Une découverte potentielle pour les curieux et les non-initiés.

http://www.steverothery.com/

Inside Out Music

NO COMMENTS

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Quitter la version mobile