Les blockbusters américains, en général, provoquent chez le spectateur lamba des réactions radicalement opposées. D’un coté les fans inconditionnels, attirés par le coté science-fiction-mastuvu-grandspectacle-lesricainssauventlemondeàlafin. Oui oui on vous connait pas la peine de nier. De l’autre coté les puristes, confortés dans leurs envies de grand scénario, d’histoires torturées, de prises de tete cinémato-orgasmiques. La seconde catégorie regarde en général de haut la première tout en regardant les films mais en cachette.
Dans le cas présent, Starset, tous les ingrédients sont réunis. Basé sur un concept-story autour de la communication interplanétaire et du complot autour des découvertes scientifiques, l’ensemble flirte quelque part entre Linkin Park ambiance Transformers et les 30 Seconds To mars de Jared Leto. Tout pour qu’on les brule avant même d’avoir allumé la platine. Et tout comme un bon blockbuster, c’est calibré, ultra-produit, accompagné par une promo qui va bien (jetez un oeil au site web). Certains sortiront le briquet on en doute pas. Pour les autres, vous avez là mesdames zé messieurs rien de moins qu’une des plus efficaces machines à tube de l’année 2014. « My demons », « Telescope », « Halo », « let it die »….
On peut sans doute regretter un leger manque d’imagination mais au final fort est à parier qu’un nombre important iront ressortir le drapeau américain pour le planter dans leur jardin. Un groupe que vous allez aimer détester en espérant que ce ne soit pas une nouvelle… etoile filante