12 ans ! 12 ans que Staind ne nous avais pas offert d’album. Et Staind reviens de la meilleure des manières avec ‘Confessions of the Fallen’.
Dès le début vous serez pris au piège des bons riffs, du son lourd et d’une voix exceptionnelle ! Vous ne ferez plus demi-tour et aurez envie de dévorer cet album d’une qualité indéniable ! En fait, c’est peu comme si, finalement rien n’avait changé et que Staind n’avait pas pris une ride. Dès le premier morceaux ‘Lowest in Me’ on sent la puissance et le style intemporel et plutôt neo-metal du groupe. Entre mélodie et son plus lourd parfois heavy. Dès le premier morceaux Aaron Lewis nous impressionne avec des tonalités de voix si particulières et vastes. One ne peut que rester scotché a son siège. ‘Was any on it real’ fera poursuivre l’auditeur dans un style plus onirique, plus dark mais tellement inspirant. Un morceau qui dépoussière clairement le style comme une envie de se renouveler et d’avancer avec son temps. Certains diront même que c’est l’empreinte du producteur Erik Ron qui aime la nouveauté.
Mais ne nous y trompons pas, Staind ne s’éloigne pas de ce qu’il sait faire le mieux depuis 8 albums et leurs racines sont clairement encore plus ancrées dans cet album. ‘In this condition’ en est un parfait exemple car il semble être en parfaite cohésion avec le style Staind. Tout comme ‘Her and now’ qui prends clairement aux tripes et fait partie de ces hymnes qui dégagent énormément d’émotions à l’instar du fameux ‘It’s Been a while’ pour ne citer que celui-ci. ‘Out of Time’ est un morceau très fort de part ces paroles, et ce qu’il dégage comme sentiments. La voix sublime, des mots forts et tristes a la fois. Entre désespoir, constat de la déchéance du monde, introspection, Aaron Lewis chante à qui veut bien l’entendre ce qu’il a sur le cœur. Nous voilà plongés dans des sentiments forts qui sont amplifiés par la beauté du son. ‘Circle of Hurting’ est quant à lui plus heavy, plus dur mais touchera toujours aux sentiments. Comme une colère déversée sur fond de riffs puissants. Une cohésion impressionnante des morceaux avec cette ligne conductrice qu’est la mélodie et surtout la voix si puissante d’Aaron Lewis. Presque que comme un chuchotement avec ‘The Fray’ ou encore ‘Better Days’, morceaux qui vous feront naviguer dans le passé, dans la nostalgie dans les plus beaux morceaux, tristes mais tellement pleins de grâce de Staind. Et comme on ne s’ennuie jamais dans un album de Staind, c’est par un bel enchainement de styles que continue cet album. On navigue totalement entre les sons et les émotions. Après l’univers plus langoureux, plus de rock avec ‘Hate me Too’ qui est résolument posé mais plus dark. Quelques touches de piano, quelques notes plus baroques, mais toujours plus de rythme, plus de gros son. Avec ‘Confession of the Fallen’, Staind clôture son album avec panache et fougue. Une façon de montrer de quel bois ils se chauffent même après presque 30 ans de carrière.
Un bel et grand album qui montre l’influence qu’a Staind sur des décennies de jeunes groupes et même sur tout un style qui ne s’érode pas avec les années. Staind, a son empreinte dans le monde du rock, sa signature et nous le livre en pâture sur cet album, comme un appel du pied pour démontrer qu’ils sont bel et bien encore là, plus forts que jamais et que Staind c’est bien plus qu’un nom dans l’industrie du rock. [MD]
STAIND – Confessions of the Fallen (Yap’em, Inc. / Alchemy Recordings)
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