L’infatigable Max Cavalera et sa bande reviennent en force et en forme pour nous présenter leur onzième album intitulé « Ritual ». Cela fait maintenant 20 ans que leur premier est sorti et qu’on découvrait Soulfly après la fameuse scission avec Sepultura. Alors, après deux décennies qu’en est-il du revirement de carrière de notre Maxou ?
Et bien, figurez-vous qu’il y a des groupes qui oscillent entre le bon et le mauvais lorsqu’ils sortent un album mais Soulfly a réussi à maintenir un cap constant sans jamais tomber dans le fond du panier. Certains diront qu’il n’y a que très peu d’innovation et de prise de risque mais chacun voit midi à sa porte comme on dit. Personnellement je n’ai jamais trouvé un album de Soulfly mauvais même s’il y en a des moins bons que d’autres.
Ritual se veut un peu comme un retour aux sources avec pas mal de tribal tout en restant le Soulfly moderne que l’on connaît depuis quelques temps maintenant. 10 titres pour un peu moins de trois quarts d’heure, on est dans la norme. L’album commence par le morceau éponyme et on se croirait revenu aux débuts du groupe dès les 30 premières secondes. C’est fabuleux ! On y retrouve les percussions, les chants tribaux, et tout et tout ! Ça commence plutôt pas mal et ça ne va pas aller en se dégradant. L’intégralité de l’album n’est pas à l’effigie des racines de Soulfly mais plutôt un gros résumé si je puis dire. Plus il tourne dans mes oreilles et plus je me dis qu’on dirait un « best of » mais avec des nouvelles chansons. C’est un peu comme s’ils avaient fait des tests musicaux pendant vingt ans et que cet album serait le bilan. Soulfly s’offre même le luxe de faire participer les copains comme Randy Blythe (Lamb Of God) sur Dead Behind The Eyes, Ross Dolan (Immolation) sur Under Rapture qui doit être la chanson la plus violente de l’album.
Pour les amateurs comme les détracteurs, Soulfly est en forme et frappe un grand coup avec ce onzième album bilan. Ça fait bien longtemps que Soulfly tourne assez souvent dans mes oreilles pour vous dire que Ritual est à marquer d’une pierre blanche !
