AccueilLive ReportsLive reports QuébecTHE OFFSPRING - CENTRE BELL - 4 NOVEMBRE 2022

THE OFFSPRING – CENTRE BELL – 4 NOVEMBRE 2022

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Neuf ans après la sortie de leur dernier album, le groupe originaire de Californie The Offspring refait parler de lui avec un dixième opus, Let the Bad Times Roll, sorti en 2021 et une tournée du même nom en prime! Accompagné de Simple Plan, The Offspring nous a servi une setlist aux petits oignons. Retour sur une soirée d’anthologie!

Plus qu’un changement d’heure ce weekend, c’était un changement complet de décennie – mais qui n’aime pas un retour furtif dans le passé? L’époque des crises d’ados, des premiers amours et des tout premiers concerts : la jeunesse, ça a du bon tout de même.

Simple Plan a mis les petits plats dans les grands pour l’occasion avec une avalanche de vieux tubes : I’d Do Anything, Welcome to My Life ou encore What’s New Scooby-Doo (vous la sentez ressurgir votre âme d’enfant?). Une complicité indéniable se crée entre le Centre Bell et le groupe : originaire de Montréal, Simple Plan est comme à la maison!
L’occasion rêvée d’inviter sur scène la Québécoise Marie-Mai pour jouer la version française de Jet Lag. Deuxième surprise de ce début de soirée avec Iconic, extrait de leur dernier album studio, Harder Than It Looks, sorti il y a quelque mois déjà – puis on replonge dans le passé avec Shut Up!, Summer Paradise – hymne à l’été et au « fun » et LE titre (qui fête ses 20 ans!) qui leur colle à la peau, I’m Just A Kid, qui voit le batteur se jeter à corps perdu dans les premiers rangs. À noter un medley intéressant : All Star (Smash Mouth), Sk8er Boi (Avril Lavigne) et Mr Brightside (The Killers). Vous vous sentez déjà plus jeune après cette heure de concert? Restez avec nous, la machine à remonter le temps ne va pas s’arrêter en si bon chemin!

« Retour vers le futur »

On ferme les yeux très fort et on se remémore les soirées entre amis et les années collège… Avril Lavigne, Sum 41, Simple Plan et bien sûr The Offspring (parmi tant d’autres)! Si vous étiez avides de sonorités punk-rock dans votre adolescence, alors la ribambelle de titres qui a été jouée vendredi aura sans aucun doute répondu à vos attentes. Histoire de nous faire patienter avant l’arrivée du groupe, un ballon dirigeable équipé d’une petite caméra filme les fans dans la salle, à coup de « kiss cam », « head bang cam » ou encore de « air guitar ».

Un compte à rebours démarre, l’excitation est à son paroxysme lorsque les premières notes fracassantes de Come Out And Play se font entendre. Il n’en faut pas plus pour embraser un public déjà chauffé à blanc! Les tubes se suivent à une vitesse folle et le groupe est musicalement impeccable : l’impression d’entendre un « best of » en live. Faiblarde de temps à autre, la voix de Dexter a souffert des années d’existence du groupe – il faudra parfois l’aide du public pour que la partie chantée ait plus de profondeur.

Symbiose parfaite

Mais ce qui fait la force de

SOIRÉE NOSTALGIE AU CENTRE BELL

, c’est leur jeu de scène, leur complicité qui ne s’effrite pas malgré les années et des morceaux qui parlent au public, créant l’équilibre parfait à travers les décennies. All I Want et Hammerhead réveillent les premiers rangs qui se lancent dans un joyeux « mosh pit » et font du « crowdsurfing » pour le grand bonheur de Noodles (ndlr: guitariste du groupe). Extraits de leur dernier album studio, Let The Bad Times Roll, Coming For You ou encore Gone Away (joué au piano par Dexter) se perdent dans la pléthore d’anciens titres, qui semble faire l’unanimité. Want You Bad, Staring At The Sun, Pretty Fly (For A White Guy), Why Don’t You Get A Job, The Kids Aren’t Alright touchent dans le mille et You’re Gonna Go Far, Kid et Self Esteem clôturent une soirée explosive! Malgré leur notoriété, Dexter Holland et ses musiciens auront su rester humbles et généreux avec leur public.

On pardonnera la voix de Dexter ce soir-là, trop fragile ça et là, pour se concentrer sur les émotions ressenties; de la nostalgie, des rires et une connexion évidente – car retourner à ses 15 ans le temps d’une soirée, ça n’a pas de prix.

Photo de Simple Plan par Helene Dickey.

Neuf ans après la sortie de leur dernier album, le groupe originaire de Californie The Offspring refait parler de lui avec un dixième opus, Let the Bad Times Roll, sorti en 2021 et une tournée du même nom en prime! Accompagné de Simple Plan, The Offspring nous a servi une setlist aux petits oignons. Retour sur une soirée d’anthologie!

Plus qu’un changement d’heure ce weekend, c’était un changement complet de décennie – mais qui n’aime pas un retour furtif dans le passé? L’époque des crises d’ados, des premiers amours et des tout premiers concerts : la jeunesse, ça a du bon tout de même.

Simple Plan a mis les petits plats dans les grands pour l’occasion avec une avalanche de vieux tubes : I’d Do Anything, Welcome to My Life ou encore What’s New Scooby-Doo (vous la sentez ressurgir votre âme d’enfant?). Une complicité indéniable se crée entre le Centre Bell et le groupe : originaire de Montréal, Simple Plan est comme à la maison!
L’occasion rêvée d’inviter sur scène la Québécoise Marie-Mai pour jouer la version française de Jet Lag. Deuxième surprise de ce début de soirée avec Iconic, extrait de leur dernier album studio, Harder Than It Looks, sorti il y a quelque mois déjà – puis on replonge dans le passé avec Shut Up!, Summer Paradise – hymne à l’été et au « fun » et LE titre (qui fête ses 20 ans!) qui leur colle à la peau, I’m Just A Kid, qui voit le batteur se jeter à corps perdu dans les premiers rangs. À noter un medley intéressant : All Star (Smash Mouth), Sk8er Boi (Avril Lavigne) et Mr Brightside (The Killers). Vous vous sentez déjà plus jeune après cette heure de concert? Restez avec nous, la machine à remonter le temps ne va pas s’arrêter en si bon chemin!

« Retour vers le futur »

On ferme les yeux très fort et on se remémore les soirées entre amis et les années collège… Avril Lavigne, Sum 41, Simple Plan et bien sûr The Offspring (parmi tant d’autres)! Si vous étiez avides de sonorités punk-rock dans votre adolescence, alors la ribambelle de titres qui a été jouée vendredi aura sans aucun doute répondu à vos attentes. Histoire de nous faire patienter avant l’arrivée du groupe, un ballon dirigeable équipé d’une petite caméra filme les fans dans la salle, à coup de « kiss cam », « head bang cam » ou encore de « air guitar ».

Un compte à rebours démarre, l’excitation est à son paroxysme lorsque les premières notes fracassantes de Come Out And Play se font entendre. Il n’en faut pas plus pour embraser un public déjà chauffé à blanc! Les tubes se suivent à une vitesse folle et le groupe est musicalement impeccable : l’impression d’entendre un « best of » en live. Faiblarde de temps à autre, la voix de Dexter a souffert des années d’existence du groupe – il faudra parfois l’aide du public pour que la partie chantée ait plus de profondeur.

Symbiose parfaite

Mais ce qui fait la force de The Offspring, c’est leur jeu de scène, leur complicité qui ne s’effrite pas malgré les années et des morceaux qui parlent au public, créant l’équilibre parfait à travers les décennies. All I Want et Hammerhead réveillent les premiers rangs qui se lancent dans un joyeux « mosh pit » et font du « crowdsurfing » pour le grand bonheur de Noodles (ndlr: guitariste du groupe). Extraits de leur dernier album studio, Let The Bad Times Roll, Coming For You ou encore Gone Away (joué au piano par Dexter) se perdent dans la pléthore d’anciens titres, qui semble faire l’unanimité. Want You Bad, Staring At The Sun, Pretty Fly (For A White Guy), Why Don’t You Get A Job, The Kids Aren’t Alright touchent dans le mille et You’re Gonna Go Far, Kid et Self Esteem clôturent une soirée explosive! Malgré leur notoriété, Dexter Holland et ses musiciens auront su rester humbles et généreux avec leur public.

On pardonnera la voix de Dexter ce soir-là, trop fragile ça et là, pour se concentrer sur les émotions ressenties; de la nostalgie, des rires et une connexion évidente – car retourner à ses 15 ans le temps d’une soirée, ça n’a pas de prix.

Photo de Simple Plan par Helene Dickey. The Offspring n’a pas autorisé la prise de photos

SETLIST – SIMPLE PLAN

Star Wars theme (intro)
I’d Do Anything
Shut Up!
Jump
Jet Lag (avec Marie Mai, version française)
Your Love Is A Lie
Addicted
Welcome To My Life
Iconic
Summer Paradise
All Star / Sk8er Boi / Mr Brightside
What’s New Scooby-Doo
Where I Belong
I’m Just A Kid
Perfect
————————————————————————————————————–
SETLIST – THE OFFSPRING
Come Out And Play
All I Want
Want You Bad
Let The Bad Times Roll
Staring At the Sun
Coming For You
Slim Pickens Does the Right Thing and Rides the Bomb to Hell
Hit That
Hammerhead
Bad Habit
Master Of Puppets / Paranoid / The Trooper (Noodles and the band instrumental)
In The Hall Of The Mountain King (Edvard Grieg cover)
Blietzkrieg Bop (Ramones cover)
Gotta Get Away
Gone Away (Dexter au piano)
Why Don’t You Get A Job
(Can’t Get My) Head Around You
Pretty Fly (For A White Guy)
The Kids Aren’t Alright

RAPPEL
You’re Gonna Go Far, Kid
Self Esteem

SETLIST – SIMPLE PLAN
Star Wars theme (intro)
I’d Do Anything
Shut Up!
Jump
Jet Lag (avec Marie Mai, version française)
Your Love Is A Lie
Addicted
Welcome To My Life
Iconic
Summer Paradise
All Star / Sk8er Boi / Mr Brightside
What’s New Scooby-Doo
Where I Belong
I’m Just A Kid
Perfect
————————————————————————————————————–
SETLIST – THE OFFSPRING
Come Out And Play
All I Want
Want You Bad
Let The Bad Times Roll
Staring At the Sun
Coming For You
Slim Pickens Does the Right Thing and Rides the Bomb to Hell
Hit That
Hammerhead
Bad Habit
Master Of Puppets / Paranoid / The Trooper (Noodles and the band instrumental)
In The Hall Of The Mountain King (Edvard Grieg cover)
Blietzkrieg Bop (Ramones cover)
Gotta Get Away
Gone Away (Dexter au piano)
Why Don’t You Get A Job
(Can’t Get My) Head Around You
Pretty Fly (For A White Guy)
The Kids Aren’t Alright

RAPPEL
You’re Gonna Go Far, Kid
Self Esteem

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