Soirée de Thrash Metal «vintage» vendredi dernier dans un MTELUS bondé à pleine capacité. En effet le Bay Strikes Back Tour faisait un arrêt remarqué à Montréal.
Une tournée presque magique pour les vieux comme moi. Une soirée qui me ramenait dans mes plus doux souvenirs. Je devais avoir 18 ans lorsque j’ai entendu les premiers accords de Over The Wall de Testament dans mon walkman Sony. À l’époque le magasin Rock en Stock était le sanctuaire pour la découverte des nouveaux bands métal. J’avais eu l’expérience, quelques années auparavant, de connaître des nouveaux groupes comme Metallica, Slayer, Exodus et Loudness qui ont forgé la route pour des bands tels que Testament, Metal Church, Death Angel etc. Dans les années ’80, le bon Thrash Metal venait de la côte ouest californienne.
Le Bay Strikes Back Tour avec Death Angel Exodus et en tête d’affiche, Testament était pour les fins connaisseurs, une soirée de haut niveau dans le monde du thrash…
C’est Death Angel qui ouvre la soirée, fidèle à leur habitude, le groupe nous a encore démontré leur savoir-faire, en offrant une prestation digne d’une tête d’affiche. Ouvrant la soirée avec The Ultra Violence & Mistress Of Pain de leur album éponyme paru en 1987. Ils ont fait un bon survol de leur discographie comme Seemingly Endless Time de l’album Act III et la puissante Thrown To The Wolves de l’excellent disque The Art Of Dying.
C’est sous les airs de We Will Rock You de Queen que le groupe Exodus débarque sur scène pour nous en mettre plein la gueule. The Beatings Will Continue (Until Morale Improves) ouvre la soirée, chanson de leur dernier album parut en 2021 Persona Non Grata. Une prestation presque sans failles, tant l’énergie et la musique du groupe nous transperce.
Le groupe a puisé dans sa vieille discographie pour nous offrir des perles du premier album Bonded by Blood tel que A Lesson In Violence mais aussi, Piranha, Strike Of The Beast et bien sur, le classique Bonded By Blood. La foule a réservé un bel accueil durant la présentation des membres du groupe.
C’est sous la trame sonore de The Four Horseman de Metallica que Testament arrive sur scène. Le groupe nous offre Rise Up en ouverture. Le band a été à la hauteur de sa réputation, c’est lourd, intense. Chuck Billy et sa troupe, malgré une sonorité déficiente, nous transmettre une énergie incroyable. Tout au long de la soirée, le chanteur nous remercie pour l’accueil et nous nomme, à plusieurs reprises en disant aimer être de retour à Montréal. Il prend quelques instants pour saluer la Nation autochtone canadienne en cette journée nationale de réconciliation, avant d’entreprendre Native Blood de l’album Dark Roots Of Earth. La soirée se termine avec les classiques Over The Wall et Into The Pit.
Mon seul bémol de la soirée et malheureusement il est majeur, c’est la qualité due au son qui a été inégale une partie de la soirée, et ce, à mon grand regret. Mais reste que la qualité des 3 groupes, vendredi, était simplement grandiose. Comme dirait un de mes ami et collègue de travail : «Nick t’es vintage à l’os». Oui bien sûr et je l’assume!