Venant à l’origine d’Israël, Seek Irony a décidé de déménager à Austin au Texas pour concrétiser leur premier album studio Tech‘n’Roll.
Avec ce nom très évocateur, il n’y a pas de place à l’ambiguïté. Leur musique est un savant mélange de metal indus et d’électro. Le tout donne des compos très pêchues et vivantes, même si l’on ressent un sentiment de musique de jeunes quand on l’écoute. La première fois, cet album surprend et on a du mal à se faire une opinion tranchée. Tiraillé entre « c’est quoi ce truc pour ado pré-pubère » et « merde, mais en fait, il y a un truc quand même… », cet album rejoindra la très longue liste des productions qui ne trouvent pas de juste milieu : soit on aime, soit ça ne passe pas.
Avec ses 11 titres bourrés d’électro et ses références à Rob Zombie, pour ne citer que lui, Seek Irony a pondu un album original et plein de fraîcheur. Toutes les compos sont intéressantes mais je trouve que leur point noir vient souvent des refrains. Ceux-ci sonnent trop souvent enfantin électro-pop contrairement aux différents couplets. Il est aussi vrai qu’en écoutant cet album, on a envie de bouger la tête, de remuer son cul car leur musique est assez entraînante et surtout très facile d’accès. Néanmoins, le côté électro prédominant ne ravira pas toutes les consciences et ne fera pas l’unanimité. Les deux frères à l’origine du groupe ont dit être fans de Faith No More et ça se sent en écoutant par exemple le titre Skin 2 Skin.
Personnellement, je trouve que Seek Irony est un groupe original qui sort des sentiers battus du metal « traditionnel » et qui mérite qu’on s’y intéresse. Je vous laisse en compagnie de leur single Devil In Me pour vous faire une idée.