Sur les cendres d’Unscarred est née la violence à l’état brut. Recueil Morbide débarque tel un lion dans un magasin de barbaque et décime tout sur son passage. Après trois albums forts agréables, le groupe revient sur le devant de la scène avec un album de très belle facture , et nous offre là une des plus belles production de ce début d’année..
Après une mise en bouche qui n’a pas laissé les participants au Sylak Open air de marbre, après un an et demi à attendre depuis les sessions d’enregistrements, revoici gégé et ses acolytes qui viennent nous présenter leur collection morbide.
Faisons déjà un point des choses depuis leur précédent opus sorti en 2011, « only hate left » : le line up n’a pas bougé, on est resté fidèle à Great dane Records, et on a pris gentiment le temps d’aller vider quelques bières en Allemagne et accessoirement d’enregistrer un album au Kohlekeller Studio.
11 titres composent donc le « Morbid Collection » et dès les premières notes, le groupe chope à la gorge et ne vous lâche plus jusqu’à ce que vous soyez totalement anéantis par les riffs d’une efficacité incomparable. La production sonore est puissante et bien dosée car on arrive à entendre assez distinctement chaque partie musicale. Après une intro et un « We Harvest What We Sow », place à la première boucherie en règle. « Belated Revange » est juste dantesque avec son break de gratte et cet écho sur le chant. Le plan qui enchaîne derrière tabasse, une véritable arme de destruction massive renforcée par un passage de gruik énorme. Marc derrière sa guitare mouline comme un sauvage, et on remarque une vraie complicité et complémentarité avec Will qui lui non plus ne ménage pas son effort. Je vous passe l’excellent travail de composition et la qualité d’exécution de leur bassiste Johan.
Le titre suivant tabasse tout également ses riffs de grattes acérés, ce passage d’harmonique très sympa supplanté par un chant dantesque. Mais, ce qu’il faut retenir également de cet album, c’est la prestance, la puissance, la technicité, l’efficacité, la … je ne sais pas moi mais bordel, leur batteur est un monstre. Il y en a qui se branle sur le batteur de Dagoba ? Mais quel pissous (humour bien sûr, c’est un monstre aussi mais là…pouarf même ma femme, qui n’est pas adepte de ce style, est restée scotchée).
En plus de nous présenter un album parfait, le groupe s’est doté d’un son dantesque, d’un artwork sublime et s’offre là, les moyens d’enfin prendre la place qui lui est dû au sein de la scène française.
Comme quoi, en Franche Comté, on sait se réchauffer. Merci messieurs et on vous attend avec impatience sur les routes
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Great Dane Records
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