Ils sont trois, viennent d’Aulnoye-Aymeries dans le Nord et jouent du nervous rock ‘n’ raw… Vous n’avez pas reconnu de qui je voulais parler ? De Radical Suckers bien sûr ! Pour ceux ou celles qui ne les connaissent pas encore, le trio a débuté avec un EP éponyme en 2012 puis avec un premier album « Vultures » en 2014 pour enfin sortir leur deuxième vrai méfait en mars 2017.
Radical Suckers c’est l’énergie du punk avec de gros relents à la Motorhead et une bonne surcouche de hardcore. Autrement dit, ça envoie sévère ! Ça balance tellement que leurs 11 titres tiennent en 35 minutes. Certes leurs compos ne sont pas longues (sauf la dernière) mais elles s’enchaînent à un rythme ne laissant pas de place pour souffler. Mis à part « Astrude » qui est un petit interlude de mi-parcours, tout le reste de l’album est hyper homogène. Ça envoie, ça envoie encore et ça envoie toujours. Pour vous donner un aperçu de ce qu’il peut y avoir dans leurs chansons, voici quelques titres assez éloquents : « AK47 », « Sex Slave », « Young Balls », « DTC »… C’est bon, vous avez une petite idée ? Le dernier titre « Devil Inside » est plus calme et groovy que ses prédécesseurs mais que pour un temps. Une fois le morceau parti pour de bon, il est à l’image des autres compos, c’est-à-dire que ça défouraille sec. Du côté prod, il n’y a rien à redire : leur son est bon et puissant à la fois.
Un vent de fraîcheur contenant autant d’énergie fait énormément de bien en cette saison chaude. Je vous recommande fortement l’écoute de Radical Suckers car on ne s’ennuie jamais durant toute la (petite) durée de cet album. On en redemande !
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Autoproduction
