Prisma, trio genevois formé en 2010, débarque enfin avec un premier album haut en couleurs, à l’image de la couverture de ce dernier : un feu multicolore en forme de prisme. Le groupe a fait ses dents sur la scène genevoise et sort enfin un véritable album pour nous rassasier. Dès les premières notes, on pense à des groupes comme Depeche Mode, The Cure, ou pour les plus récents, Bloc Party et White Lies, et c’est une irrépressible envie de remuer qui nous envahit. On se met à taper du pied sans s’en rendre compte à l’écoute de cette pop qui dégage une ivresse communicative sur des synthé typés années 80. Assimilé à la scène indie-rock, pop et new-wave, Prisma propose un mélange entraînant, aéré et entêtant.
Note : 4/5