Premier album du groupe, l’histoire sans fond transporte le groupe dans un délire fantasy de l’absurde (littéralement).

En effet, si vous voulez un album de metal « normal », passez votre chemin. Tel un podcast à la « Donjon de Naheulbeuk », cet « OVNI » est surtout un ensemble de sketchs entrecoupés de morceaux de métal parodique à la Ultra Vomit.

Je vous conseille d’ailleurs de savoir apprécier ce genre d’humour car il est très présent ici (chez moi personnellement, ça matche).

L’histoire raconte donc une aventure subie par nos protagonistes, Antoine Schoumsky (guitare/chant), Dedo (chant),  Cleo Bigontina (basse) et Xavier Gauduel (batterie), embarqués dans une dimension parallèle suite à un calembour de trop (oui, c’est truffé de sketchs).

S’ensuit ensuite toute une série de péripéties que je ne vais pas vous spoiler, narrées par, il me semble, la vénérable Brigitte Lecordier, mais mon inconscient refuse d’associer la voix de San Goku de mon enfance aux jurons et autres obscénités qu’elle profère ici. On entendra également la voix de Cartman sur la fin de l’album qui nous amènera un appréciable « Je vous emmerde et je rentre à ma maison« .

Vous l’aurez compris, ils ont fait le pari de surfer sur le métal parodique à l’humour, certes potache, mais rempli de calembours excellents qui font mouche. Évidemment, ça marche bien mieux en live car ils sont également de très bon comédiens (ils avaient fait le Warm Up Tour du Hellfest 2019), mais ça peut apporter à certains nostalgique du « Donjon de Naheulbeuk » ou « Reflet d’Acide » de très bons moments, avec en prime de bons morceaux de metal bien drôles.

https://www.princessesleya.com/

Synopsis: Une malédiction viking qui dit qu’un jeu de mots de trop peut vous projeter dans une dimension parallèle. Il n’en fallait pas plus pour que Schoumsky, Dedo et leurs acolytes tombent dedans et atterrissent sur Chlamidia 4, une planète où le vocodeur a balayé la diversité musicale. Le QI moyen y est proche du teckel, les salons de coiffure et les maisons témoins y pullulent. Rapidement, les Princesses Leya apprennent que ce monde est contrôlé par Joffrey Bisous, un magnat des médias qui n’a qu’un seul but : l’ultra consommation des masses. Nos protagonistes au goût prononcé pour l’absurde vont devoir retrouver une légendaire partition secrète sans laquelle pas de libération des esprits ni de retour sur Terre. 

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