Encore une soirée qui pue l’amour à plein nez et qui sent bon le Mosh à foison. Fifi et ses acolytes n’ont pas fait dans la dentelle sur ce coup en proposant aux ricains de Magrudergrind une escale en terre sudiste. Épluchons un peu ça:
Ouverture du bal avec les locaux de Moshpig, fraîchement arrivé sur la scène montpelliéraine. Leur slogan m’emballe par avance « For Mosher by Mosher » et les titres, au son qui vous donne l’impression d’avoir été enregistré dans une caverne sont d’une extrême violence, droit dans la lignée des groupes tels que Blockheads. Morceaux courts avec des gros breaks ravageurs, un chant au summum de la saleté. Bref tout ce qu’on aime dans le grind.
Primitive Man c’est un seul album, « Scorn », sorti il y a presque trois ans et de nombreux Ep ou Split, le dernier en date étant « Home is Where He Hatread ». Le programme est des plus suffocants : voici une musique sale, obscure et dévastatrice à souhait. Ici pas de fioriture dans la musique, tout est créé pour vous en mettre une et point barre. Que les morceaux durent 10 minutes ou moins de 3 minutes, qu’ils soient instrumentaux ou agrémentés de chant seul le résultat final est là : baston, baston et baston. et je vous parle pas du côté vocal qui est au summum de l’abomination. Bref, de la poésie à l’état pur qui saura ravir les mecs en recherche de son cradingue.
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Magrudergrind revient sur le devant de la scène avec leur dernier opus, « II », une débauche d’ultra-violence alliée à un Hardcore crust des plus savants et rudement efficace. Les gars font à trois ce que d’autres ont la prétention de faire à cinq. Là encore l’heure est à l’amour à pleine bouche, le mot d’ordre général est de monter toujours plus haut et toujours plus fort en terme de pains dans la gueule. Pas de répit, vous aurez le droit là à des morceaux assez expéditifs et sans aucune concession. Pour moi c’est le groupe qui va porter dans les futures années les couleurs du Grindcore et réunir les fans aussi bien de Napalm Death que de Ratos de Porao sous une seule et même bannière. Magrudergrind, un moment live qu’il ne faudra pas louper. Quand on parle de musique extrême je crois que c’est le groupe qui emploie à juste titre ce qualificatif.
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Bref, une soirée qui s’annonce tout en finesse, qui annonce encore une fois un survol imminent de la salle par un nombre incalculable de jambes en l’air, et de l’amour à n’en plus finir !
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