Il s’en est passé des choses depuis le festival Wacken en 2016 et le premier passage sur scène de Phil Campbell and The Bastard Sons. Lemmy avait déjà laissé sa Rickenbacker et ses amplis Marshall orphelins. Motörhead appartenait désormais à la légende, mais le guitariste de l’incontournable trio n’avait pas sorti tous ses riffs.
Et c’est auprès de ses trois gosses, ainsi que de Neil Starr au chant, qu’il a trouvé de quoi assouvir son besoin de rock’n roll et de scène. Et il faut bien signaler qu’ici, l’essai qui avait celui d’un premier EP est transformé au travers de « The Age Of Absurdity ». Loin de réaliser un coup commercial, ne révolutionnant cependant pas le genre, Phil Campbell and The Bastard Sons nous offrent une joyeuseté sonore inspirée, qui sent bon le riff façon old school.
Le disque, enregistré et mixé au Pays de Galles par Romesh Dodangoda (Motörhead, Bullet for my Valentine, Bring me the Horizon…) et masterisé à Abbey Road, bénéficie d’une production soignée, qui laisse exister l’ensemble des instruments.
Il n’y a certes pas de grosse prise de risque ici, en témoignent des morceaux comme Gypsy Kiss qui jouissent d’une filiation certaine avec le légendaire trio londonien. Des autoroutes de distorsion et de chants incisifs raviront les fans de rock’n roll. Mention spéciale d’ailleurs à Dropping The Needle, qui marque un des temps forts de l’album.
J’ai passé un bon moment à l’écoute de cet album. Je laisse à vous, chers lecteurs, le soin de découvrir le reste. Pas besoin de vous faire un dessin plus précis sur ce qui vous attend, mais sachez en tout cas que, n’en déplaise à certains, Phil Campbell fait toujours le job et il le fait bien. Nous sommes en tout cas pressés chez Daily Rock France de les retrouver prochainement en Live !
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