Ce jeudi à Paléo, il a plu trois gouttes sur la pleine, et on a vu des éclairs dans le ciel. Mais rien ne décourage les festivaliers, prêts à tout pour recevoir leur dose de musique quotidienne. On a vu un peu de tout, même DJ Galette qui préparaient des galettes bretonnes sur leur platines. On a aussi vu pour vous Jain, Stephan Eicher, The TWO et Massive Attack. Voici venir le live-report du 21 juillet !
La jeune française Jain déjà disque d’or pour son première album arrive seule sur scène et donne déjà le ton. Son concert a lieu au Détour pendant Francis Cabrel, mais la tente est pleine de gens de tout age, même des plus jeunes. La jeune femme sait communiquer avec son public, dense et motivé. Elle gère les loops avec dynamisme et réussi en quelques minutes à faire danser tout le monde avec elle. Sa musique pop amène une touche de fraîcheur internationale portée par sa voix douce. L’attroupement n’a pas décrut au cours du concert.
Un petit mot sur la présence de Stephan Eicher und die Automaten cette année au Paléo sur la scène des Arches. Le bernois a offert un moment poétique et graphique, entouré de ses machines. Il est seul sur scène et actionne les pédale de ses collaborateurs inanimés. Il revisite ses classiques avec brio : Two People in a Room, l’incroyable Les Filles du Limmatquai et (évidemment) Déjeuner en Paix. Un moment particulier sur la pleine de l’Asse, pour la dernière date de cette tournée.
Depuis quelques années, le Club Tent met en valeur la scène suisse et aujourd’hui c’est au tour de The TWO de faire se preuve. Challenge plus que remporté ! Mélange de blue et de folk à l’américaine. Deux guitares, deux voix. Thierry Jaccard et Yannick Nanette réveille le public nombreux avec des voix puissante, des cordes maîtrisées et des sourires jusqu’aux oreilles. Les deux compères sont clairement heureux d’être là et transmette leur bonne humeur. Un moment prenant, un nouveau groupe à suivre.
Fidèle à eux même, les britanniques de Massive Attack ont envouté le public de la Grande Scène à grand coup de trip-hop. L’atmosphère s’est comme adapté à leur présence. L’écran LED éclaire le public à coup de messages politiques, d’extrait d’actualités souvent en français, de portraits significatifs et de code binaire. Le public est silencieux mais comme porté par Risingson, Inertia Creeps, Future Proof, ou encore la magnifique Angel.
Le public n’était peut-être pas secoué physiquement, mais mentalement, c’est une autre histoire.