Nouveaux venus sur la scène suisse post-hardcore, les Neuchatêlois se sont dévoilés discrètement sur un split avec Sxokondo. Interview du batteur.
Selon Google, Oregon Trail peut être soit un jeu vidéo, soit une piste à travers les Rocheuses aux USA, d’où avez-vous tiré ce nom ?
Arnaud Martin : J’ai toujours fantasmé sur l’idée de traverser les États-Unis dans les coins sauvages pour aller à la rencontre de la vraie nature de cette puissance mondiale. Ça tombait aussi bien avec le concept de la piste elle-même, qui était empruntée par les chercheurs d’or en direction de la côte ouest sans qu’ils ne sachent s’ils arriveraient un jour à destination. Ça collait bien avec notre groupe. On avait aucune idée dans quoi on s’embarquait et on s’est dit : ‘On y va !’
Maintenant que la machine est lancée, comment vous apparaît ce parcours ?
Tous les groupes le disent, mais on ne s’attendait pas à être là où on est arrivés. On n’imaginait pas attirer la moindre attention ou être aussi satisfaits de notre travail. Ça demande de s’impliquer, oui, mais tout le reste n’est que du bonheur.
Vous êtes donc en train de préparer un album ? Vous le ressortirez sur vinyle ?
On prendra le temps qu’il faut, mais les compos sont bien avancées, ça devrait sortir l’année prochaine, mais on ne se fixe pas de date butoir pour ne pas devoir le bâcler. On tient à ce qu’il soit vraiment irréprochable à sa sortie. Comme pour le split, on va le sortir en vinyle parce que nous sommes attachés à ce format, mais on a rencontré des gens qui voulaient nous acheter un truc à écouter qui n’avaient pas de lecteur vinyle, alors on va probablement aussi presser quelques CD’s, sans se ruiner, pour que tout le monde soit heureux.
FICHE CD
Oregon Trail / Sxokondo
Autoproduction