Le Théâtre Corona a débuté le mois de mars avec Monster Truck, accompagné d’un duo venu d’Allemagne, The Picturebooks

Après 9 ans d’absence en sol montréalais, Monster Truck, groupe d’Hamilton Ontario est venu nous rendre visite avec un spectacle Hard Rock qui a bien fait le plaisir des fans présents en salle. Je vous avoue que je ne savais aucunement à quoi m’attendre de ce spectacle, comme disait mon collègue  Jérôme: «mais pourquoi un média rock voudrait couvrir un show de camion aux grosses roues?» pour enfin réaliser qu’on m’avait déjà parlé de ce groupe et même, me souvenir d’avoir entendu quelques-unes de leurs chansons à travers quelques jeux vidéos de Ubisoft et EA sports.

Monster truck est arrivé en force sur les planches du Théâtre Corona avec des chansons dont la foule connaissait les airs et que je qualifierai comme plutôt accrocheur, un Rock’n’roll pur et dur parsemé de solos accompagnés par des mélodies de claviers et d’un rythme à la batterie qui donne du punch. On peut aussi y entendre quelques passages plus doux avec des chants qui vous restent en tête, je peux vous dire que ce groupe possède une énergie contagieuse qui se propage assez aisément durant leurs évènements. Ce groupe fondé en 2009 a produit 2 EP, 3 albums et 6 singles. Une formation, de quatre musiciens, Jon Harvey (bassiste/chant), Jeremy Widerman (guitariste/chant), Brandon Bliss (claviériste/vocaliste) et Steve Kiely (batteur/vocaliste), qui devait être un projet de divertissement pour les membres, est devenue plus en demande qu’ils ne l’auraient espéré. Gagnants d’un prix Juno en 2013, comme découverte de l’année, ils ont partagé la scène avec de grands noms comme Slash et Alice in Chain avec qui ils ont pu faire une tournée nord-américaine en 2014. Ce quatuor qui est en tournée a marqué son passage à Montréal ce vendredi 1er mars.

Cette soirée a commencé avec The Picturebooks, une découverte qui m’a plutôt étonné, moi qui croyais voir un groupe complet, j’ai été surpris par un duo composé d’un guitariste/chanteur super cool et un percussionniste complètement déglingué qui martelait ses tambours avec convictions tout le long de leur «setlist». Du Hard-Rock lourd en percussion et en distorsion avec un rythme Blues à la fois Tribal et Psychédélique qui a su emporter la foule en début de soirée.

 

— Et pour en vivre plus à propos de groupe The Picturebooks, je vous suggère de lire la suite, rédigée par mon collègue de Daily Rock Québec, Jérôme Go-dreault.

 

Merci Eddy pour ton article à propos du spectacle de Monster Truck et The Picturebrooks. Je veux aussi remercier l’ami Laurent, pour cette belle découverte Rock. Un article et une entrevue d’un collègue du Daily Rock, installé loin, ou pas, dans un quelque part nommé BC ou plus précisément à Kamloops.

The Picturebooks est celui des deux bands m’ayant le plus marqué, encore plus lorsque l’ami Laurent eut partagé une vidéo du groupe suite à son excellent article du 13 février dernier et qui était aussi de passage à Montréal le 1er mars dernier.

Au démarrage, l’article en cause est celui de Monster Truck, écrit par Laurent Lépine. Mes premiers mots aux premiers coups d’yeux, furent: «Mais pourquoi un média musical Rock couvre un évènement de camions à grosses roues?» Je me suis dit qu’il devait y avoir un gros show à ce party de Truck à Kamloops. Mais non, je faisais totalement fausse route. Les motos, on the road, dans la vidéo ayant attirées mon attention, ne semblaient pas être autant égarées que moi. Un blackout, un gas-bar abandonné, des bruits de motos arrivant d’au loin et, à la 15e seconde, alors bang, The Picturebooks est entré en collision directe avec ma pierre vitale de Rockeur. Des décibels qui nous rentrent dedans, des notes qui nous traversent le corps comme une flèche perdue, mais certainement pas une flèche Shuswap.

J’adore ces musiques qui me donnent l’impression d’être au volant d’une Shelby GT-500 et de rouler à fond sur la légendaire Mother Road, sans bagage autre que des best of sur cassette 8 pistes, en bordel sur le siège passager, au travers des canettes de Dow et d’emballages de May West. Donc, j’adore ces bands qui parviennent à me faire ressentir cette même accélération, de la puissance dans leur musique, huit cylindres de grondements, lancés à 200 miles à l’heure sur une route calcinée par des jours de soleil dignes des enfers.

The Picturebooks, est un duo allemand jouant un gros Hard-Rock sale avec des sonorités de Blues Primitif, un vrai Desert Rock amplifié par des percussions débridées. Ce batteur fou, Philipp Mirtschink, criblant agréablement nos oreilles avec du gros drum, sans aucune retenue et cymbale. En bref, un excellent on the road again, encore comme nous l’aimons. Leur premier album, «List of People to Kill» paru en 2009 et dans lequel Fynn chante en français. Un album très différent dans sa facture globale, plus Rock-Indie et/ou Pop-Punk, c’est cet album qui leur a permis de se faire remarquer dans divers festivals. Picturebooks a ainsi été invité à se produire lors des premières parties de plusieurs groupes européens importants, plus particulièrement les ouvertures de concerts du groupe Millencollin, qui justement sera en spectacle dans la ville aux mille clochers le 29 juin 2019, lors du FestiVoix de Trois-Rivières.

À leur début le groupe musical était composé de trois morceaux. L’instrument, ainsi que son musicien disparu, entre le deuxième album, «Artificial Tears» et le troisième, sont la guitare basse et Tim Bohlmann. C’est d’ailleurs avec ce troisième album (ou premier, selon Fynn), «Imaginary Horse», que The Picturebooks a immolé leur passé en trio et que le groupe est devenu ce flamboyant duo, tel qu’entendu et vu au Théâtre Corona à Montréal, lors du concert terminus de leur tournée canadienne avec l’album «Home Is a Heartache», mis sur la route en 2017. Cette tournée, en tant que groupe d’ouverture des concerts de Monster Truck, aura certainement conquis un bon nombre de nouveaux fans canadiens aimant ce style de musique, de plus en plus présente sur les scènes Rock.

Le road-trip de Fynn C. Grabke et de Philipp Mirtschink, se poursuivra sur le continent européen où plusieurs fans attendent leur retour, afin d’être à nouveau brassés par la fracassante musique du band The Picturebooks. Tout comme nous, fans du Daily Rock, les Rockeurs européens seront certainement très excités de pouvoir aussi entendre leur nouveau concert et le cinquième album studio des Picturebooks, «The Hands of Time», qui sortiront le 8 mars 2019, paradoxalement, le jour de la Journée internationale des Droits des Femmes.

 

Rédigé en collaboration: Eddy Virasack & Jérôme Go-dreault – Critiques spectacle pour Daily Rock Québec. Et merci encore l’ami Laurent du BC.

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