Le mois dernier sortait Resurrection, premier album du groupe du guitariste Michael Schenker, modestement nommé d’après lui. Connu depuis toujours pour son passé dans Scorpions, il fait parti des « légendes ». On pourrait le qualifier de « Guitar Hero ». Mais personnellement, je ne vois pas vraiment pourquoi, et ce nouvel album ne m’aide pas.
Tout ce que j’entends du petit frère du fondateur de Scorpions ne m’inspire absolument pas. Il a un son qui ne m’intéresse pas, et son style ne m’atteint pas. Dans Resurrection il n’y a rien à retenir. Rien d’intéressant, que ce soit la guitare ou le chant. Cet album se résume très simplement, c’est plat. Je ne sais pas si cela est lié au mixage, ou si c’est juste par manque d’envie de la part des musiciens. A plusieurs moments des violons se trouvent en arrière pour enrichir l’ensemble, mais ça ne fonctionne pas. Dès le premier titre le ton est donné. « Heart and Soul » a un riff qui ne tient que sur quelques notes, dont une seule d’entre-elles répétée sur 90% de la chanson. Le second morceau « Warrior » a un style plus fédérateur en théorie, mais à cause de cette platitude, ça fait l’effet d’un pétard mouillé. On continue à ce rythme pendant 52 minutes. Toujours à essayer de se concentrer pour capter un semblant de vie et d’énergie.
La question qui me reste en tête est « Y a-t-il la moindre passion dans cet album ? » Pour moi non, il s’agit d’un album de plus parmi tant d’autres dont on oubliera très rapidement qu’il a existé. Il n’y a rien d’intéressant là-dedans, même pas une tentative d’innovation. Autant rester à écouter d’anciens albums qui ont un réel intérêt ne serrait-ce que ce sont des créations qui ont de la présence. Michael Schenker Fest donne une nouvelle définition à l’ennuie mortel.