Les indécis et autres esprits hésitants ont encore un peu de répit. Il ne reste en effet que quelques dizaines de places (uniquement assises) pour assister au volet helvétique de la tournée des stades de Metallica, baptisée ‘WorldWired Tour‘. Le prix n’est certes pas donné (entre CHF 150.00 et CHF 179.05), mais quand on pense que c’est moins que la moitié de la prime d’assurance-maladie mensuelle moyenne, on se dit que c’est une somme bien investie. Surtout que chaque billet acheté inclut, au choix, une copie physique ou une copie numérique de ‘Hardwired…To Self-Destruct’ dernière galette en date du quatuor de Frisco.
Sans oublier que chaque ticket donne également droit à un téléchargement au format MP3 de l’enregistrement du concert du soir, mixé et masterisé par l’équipe en charge de l’enregistrement de ‘Hardwired…To Self-Destruct’ elle-même. Comment procéder? En indiquant le numéro du code-barres de son billet de concert sur le site LiveMetallica.com/scan. Le concert plus son souvenir gravé pour la postérité, ça s’appelle un événement.
De plus, trois formations fouleront la scène, en open-air, du mythique stade du FC Zürich, d’une capacité de 48’000 places, que seuls les plus grands artistes sont susceptibles de remplir. Les Norvégiens de Bokassa auront les honneurs de déclencher les hostilités, sous un ciel que l’on ose espérer clément. Lars Ulrich himself, subjugué par son énergie et la qualité de ses compositions, a dit de ce combo de stoner punk qu’il était son ‘nouveau groupe préféré’. Les fans de Kverletak peuvent se réjouir.
Lars, James, Kirk et Robert étant tous de grands fans de longue date de Ghost, il était logique qu’ils feraient appel au mystérieux collectif emmené par Tobias Forge pour assurer les 25 dates européennes de cette tournée des stades qui débutera le 1er mai à Lisbonne pour se terminer le 25 août (soit le jour des 70 ans de Gene $immon$) à Mannheim. En mettant le grappin sur le conclave du Cardinal Copia, les rusés Ricains s’assurent d’attirer bon nombre de curieux qui ne peuvent plus se permettre le luxe de snober le diabolique gang suédois. Car depuis la sortie, unanimement acclamée, de ‘Prequelle‘, Ghost n’est plus une bête de foire, mais bel et bien un fer de lance de la mouvance metal qui remplit des Zénith. Même le très sélect ‘Rock&Folk’ commence à en parler, c’est dire.
Quant au show de Metallica, il sera similaire à celui donné il y a une année à Palexpo, cette tournée des stades se voulant être le prolongement en plein air de la tournée des arènes 2018. Du gros son, des effets plein les yeux et une set-list faisant la part belle à leur dernier effort et au ‘Black album‘ (une vingtaine de titres en tout), voilà ce qui attend les dizaines de milliers de fans en ce beau soir de mai. Lars Ulrich, masqué en goule sans nom, derrière les fûts de Ghost, l’espace d’un titre (comme le fit naguère Dave Grohl)? On peut toujours rêver.