Dimanche 2 décembre 2012, je débarque à Paris pour le travail et j’en profite pour aller faire un petit tour au Bataclan. Voici donc mon premier concert parisien (hors Stade de France) avec CB MURDOC, DECAPITATED et, en tête d’affiche, MESHUGGAH.
Il est 19h, j’arrive au Bataclan. CB MURDOC a déjà commencé son set et, comme le veut la coutume du groupe qui ouvre, ce n’est que vers la fin du concert que le public commence à bouger sur le son des Suédois. Pourtant ça avait l’air pas mal du tout mais je n’ai pas eu la chance d’en voir assez pour me forger une idée concrète.
19h35, DECAPITATED fait son entrée et déjà le chanteur commence à taquiner gentiment les premiers rangs. Direct, ça balance du lourd et les Polonais montrent qu’ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Les morceaux s’enchaînent, le concert monte en intensité et le public en redemande. Le chanteur a ce don incroyable de communication avec son public. Il n’y a pas un seul instant où il laisse les fans de côté. Bref, un très beau concert qui aurait mérité quelques chansons supplémentaires et aussi une grosse claque derrière les étiquettes pour leur boîte à rythme… euh pardon le batteur qui est une vraie machine. IMPRESSIONNANT…
20h45, l’éclairage baisse, on peut commencer à admirer le décor du dernier concert de la soirée et l’intro de MESHUGGAH commence. Changement d’ambiance radicale par rapport au groupe précédent, on est bien devant ces grands pontes du metal. C’est parti pour 1h30 de spectacle.
C’est la première fois que je les vois et la première idée qui me passe par la tête est : démentiel !!! En revanche, celui qui débarque sans connaître un minimum MESHUGGAH aura du mal à apprécier à sa juste valeur ce groupe qui est complètement atypique sur la scène metal actuelle. En effet, leur metal est à la fois expérimental, technique et dévastateur. Au bout du compte, je pense que tout le monde y trouvera chaussure à son pied même si, je me répète un peu, il faut disposer d’une ouverture d’esprit musicale assez conséquente pour adhérer à ce style très particulier.
Sur scène, ils ont un fond et deux panneaux de chaque côté reprenant leurs codes graphiques si caractéristiques. Une des choses les plus impressionnantes du concert est le jeu de lumières. L’ingénieur est complètement hallucinant par son travail minutieux et précis. Sans cela, le concert serait beaucoup trop fade et dénué de toute ambiance.
Pour conclure, je n’ai qu’une seule chose à dire : EXCELLENT. En plus, le rappel a commencé par ma chanson préférée : Future Breed Machine. Voilà donc un concert de qualité et je n’en attendais pas moins d’eux. À refaire.
