Marzella distille des mélodies hors du cadre, savamment travaillées et nous charme tant par leur voix cristalline que par leur présence scénique. Après moult festivals à leur actif, le duo féminin d’Yverdon joue au Chapel festival pour notre plus grand plaisir !
Pour commencer, quelques mots sur vous.
Marzia : Notre duo existe depuis 2009. J’ai connu Ella à l’école et on toujours continuer de jouer ensemble. On chante en anglais, français, italien. On propose un style de musique très hétéroclite avec des touches rock, électro parfois folk.
Ella : On a été toutes les deux très influencées par des musiques années 50 et 60 pour ma part et 70 et 80 pour toi.
Marzia : Du vintage dans la modernité !
Vous avez beaucoup tourné cette année. Quels sont les festivals qui vous ont marqué ?
Ella : le Zermatt Unplugged. Là, on a eu trop de chance ! On a pu jouer le jour où il était possible de jouer tout en haut avec la vue sur le Cervin. C’était magique ; il devait y avoir entre 400 et 500 personnes en haut de la montagne et tout le monde était à fond. On avait vraiment l’impression de jouer dans un décor de carte postale, c’était incroyable.
Marzia : On a fait tellement de belles dates cette année avec tellement de public !…que ce soit le Venoge, les Francomanias…
Quel regard vous posez sur l’ensemble de votre parcours ?
Marzia : Je crois qu’on se rend rarement compte à quel point on a avancé. Les choses se passent étape par étape et on a moins l’occasion d’apprécier l’évolution.
Ella : Il y a jamais eu un évènement dans notre carrière où on s’est dit qu’on avait percé. Tout se fait au jour le jour. Il y a deux ans par exemple, on n’aurait jamais pensé faire autant de dates.
Marzia : Carrément ! C’est juste qu’on se pose pas assez pour se féliciter.
Que pouvez-vous nous dire sur Prisma, votre dernier album sorti en mai ?
Marzia : La gestation a pris du temps ! (rires)C’est arrivé pendant le covid donc il y a eu plein de petits obstacles. Mais c’était une bonne chose au final, d’avoir pris du temps. Il a une forme plus aboutie. On a profité de ce temps ralenti pour retravailler tout notre live avec toutes ces nouvelles chansons donc ça s’est passé au bon moment. “Prisma” c’est nos différentes facettes, c’est un album qui met en avant nos individualités. On a cassé beaucoup de barrières qu’on s’était mises nous-mêmes lors du live.
Ella : “Prisma” c’est le reflet de cette recherche constante. Quand on a travaillé ces aspects scéniques, c’est ces chansons qui ont émergé.
Vous aviez lancé un crowdfunding pour cet album.
Marzia : Oui. Et c’est là où on s’est aperçue qu’il y avait énormément de gens prêts à nous soutenir.
Ella : C’était incroyable de voir tout l’engagement que ça a entraîné. On a fait un concert spécial à Gandson au bord du lac pour remercier toutes les personnes du Wemakeit. C’était une ambiance très particulière ; on était avec une centaine de personnes jusqu’au moment du concert, on avait préparé la nourriture…ça restera un moment gravé.
Et la suite ?
Marzia : “Prisma” est toujours en cours de promotion. Sinon, on a des chansons qu’on aimerait enregistrer et qu’on voudrait sortir à partir du début de l’année prochaine. [SR]
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