Ils sont jeunes, ils sont tonitruants, j’ai nommé : Marmozets ! La sortie de leur second album a été l’occasion de s’entretenir avec Jack Bottomley, guitariste de ce groupe anglais survolté et surtout prometteur.
Jouer avec tes frères et soeurs, c’est une force ou une faiblesse?
Une force. On est des amis, mais on est aussi une famille. On est ensemble depuis dix ans, donc on se connaît plus que quiconque. Je joue avec mon frère, certains pensent que c’est un enfer, mais en fait ça rend tout très facile, surtout en tournée.
Décris votre nouvel album en 3 mots !
Très très réjouissant ! (rires) Cela fait trois ans qu’on a sorti ‘The Weird And Wonderful’, et on se cherchait encore, en tant que musicien et qu’artiste. Maintenant, on est meilleur, et de manière générale, plus heureux. Il y a eu des hauts et des bas, on tournait tellement à l’époque, on dormait quatre heures par nuit, jusqu’au point où on n’aimait plus ce qu’on faisait. Ce nouvel album nous a remis sur les voies.
Chaque morceau est très différent.
Certains sont joyeux, certains parlent de perdre quelqu’un, il y a une certaine lourdeur… Ou alors il y a un morceau sur ne pas avoir de réseau sur ton téléphone (rires). Certains titres ont été créé en deux semaines, d’autres ont pris plus de temps. De manière générale, ce sont des morceaux qui retracent notre vie.
Becca hurle moins, elle chante beaucoup plus.
Le premier album, on avait 19 ans, on voulait être heavy, bruyants, hurler au max. Avec ‘Knowing What You Know Now’, on est plus matures. Pas qu’on est plus calmes ! (rires) On cherchait surtout à ce qui pouvait rendre le titre meilleur. On s’est dit ‘on n’a pas besoin de cette partie de batterie ici, on n’a pas besoin de hurler là’, bref on a vraiment créé des morceaux géniaux sans nourrir notre ego. C’est aussi plus facile à écouter, tu vois ? Becca a développé sa voix avec toutes nos tournées, elle s’est donnée à fond pour atteindre des notes hyper hautes.
Et vous avez quoi comme ambition désormais ?
On veut aller le plus loin possible. Quand tu regardes comme on a cartonné avec ce premier album, la barre est très haute. On veut juste refaire ça, et plus encore ! On ne se met pas trop de pression, si ça ne se fait pas, alors voilà.
Votre premier album vous a fait ouvrir pour Muse !
Ouais, c’était fou ! C’est un rêve devenu réalité, on est des monstres fans de ce groupe. Quand on nous a appelé pour nous demander d’ouvrir pour eux, on était là ‘oh mon dieu !’. Les regarder faire leur soundcheck, être si proche de leurs instruments, on était comme des gosses. C’est un groupe génial, on est les plus grands fans du monde. En plus, on a pu passer un peu de temps avec eux, ils sont adorables. Quand j’y pense, j’ai l’impression d’avoir été dans un rêve un peu bizarre. [PE]
FICHE CD
‘Knowing What You Know Now’
Roadrunner
Note : 5 sur 5