Les Anglais de Lonely The Brave ont explosé sur la scène internationale avec un rock mélancolique et puissant à la fois. Leur nouvel album s’intitule ‘Things Will Matter’ et ne décevra pas les fans de la première heure.
L’Angleterre est réputée pour avoir une scène très sélective : comment avez-vous réussi à devenir un groupe internationalement reconnu en seulement cinq ans?
Être célèbre en Angleterre est extrêmement dur, il faut une tonne de chance. Nous avons énormément travaillé pour être où nous sommes actuellement, et avons une équipe dévouées derrière nous. Nous n’avons jamais cherché à être des rockstars, ou du moins pas à se comporter en tant que rockstars. Les premières années, on picolait comme des trous, mais récemment on est devenu très sains en tournée, et on fait la fête chez nous (rires). Les concerts sont trop importants, des gens ont payés pour ça, ils ne veulent pas nous voir torchés ou avec la tête dans le cul.
Et ça fait quoi de pouvoir vivre de sa passion?
C’est incroyable, le meilleur job que j’aie jamais eu, et j’en ai genre 200 (rires)! Nous sommes extrêmement chanceux et en sommes quotidiennement reconnaissants. Tout travail a ses hauts et ses bas, mais on n’en changerait pour rien au monde! Imagine, tu écoutes de la musique et fais tu live. Le job de rêve.
‘Things Will Matter’ est plus mélancolique que votre premier album. Dans quel état d’esprit vous êtes-vous plongés?
Je ne sais pas pour les autres, mais pour moi c’était lors d’une période très dure. Mon ex-copine est morte, je sortais tous les soirs, ça avait un effet néfaste sur moi : je ne prenais plus soin de moi du tout. Toutes ces choses se sont répercutées sur l’album et sur ses sonorités, mais je vois également beaucoup de positif dans cet album.
Était-il moins impulsif que ‘The Day’s War’?
Pas du tout, on sentait qu’il fallait qu’on fasse cet album. Tu ne sais jamais ce qui va arriver avec ton groupe, du coup on a voulu en tirer le maximum. Nous sommes un groupe qui travaille d’album en album, donc quand il y a une demande, il faut que l’on y réponde. Et sil y a un label qui veut investir dans notre son, alors il faut que nous sortions un bon produit.
Voyez-vous les choses différemment maintenant que vous avez des fans et un label qui vous suivent de près?
En fait je prie juste pour que les gens apprécient! On ne peut pas plaire à tout le monde, donc il faut juste faire de son mieux. Après, s’il est critiqué de partout il faut se remettre en question, mais on se jette un peu en pâture pour être critiqué en sortant un album. Je pense que peu d’artistes se soucient de la façon dont leur travail est perçu. J’ai la peau dure, je peux endurer les critiques négatives, mais j’espère vraiment que les gens vont se sentir connectés à ce nouvel album : il est très important pour nous.