The Dirty Nil en live: Bubblegum and stars shirts
Si on m’avait dit qu’un jour je ferais trois-cents kilomètres aller-retour un soir de semaine pour voir un groupe de première partie jouer trente minutes, j’aurais rigolé. Oui, mais depuis, mes oreilles ont croisé le chemin de The Dirty Nil et n’ont pas su s’en détacher.
Si on m’avait dit qu’un jour voir un guitariste chanter en mâchant nonchalamment du chewing gum et en faisant des bulles entre les refrains et couplets me plairait, j’aurais rigolé encore plus fort. Oui, mais il y a un truc dans cette façon désinvolte qu’a Luke Bentham de chanter à propos de vengeance, de filles et d’alcool, une certaine malice dans les yeux, quelque part entre jeunesse, innocence et envie de tout démonter.
Un concentré de distortion et de fraîcheur à la fois (si si, c’est possible !) et un shot massif d’énergie dont trente minutes suffiront à nous laisser hors d’haleine.