Arrivé devant l’Espace Julien une demi-heure avant l’ouverture. Surpris de voir autant de monde pour un artiste qui ne me paraissait pas si connu en France.
20h extinction d’une salle comble. Alors que 24 heures auparavant il n’y avait encore aucune première partie annoncée, ce sera finalement BIG FAT PAPA’Z qui relèvera le défi ; groupe local toulouno-marseillais ayant à leur actif plusieurs titres de tremplins rock locaux. Leurs nombreuses années de scènes ont permis à ce quatuor de chauffer la salle au fur et à mesure de leurs titres débordant d’énergie et de puissance vocale. Voici donc un groupe au son hard blues, comme ils aiment à le définir, qui mérite d’être suivi de près.
Mais son étonnement ne durera pas longtemps. Il empoigne une de ses « piece of shit » et dès les premières notes l’ambiance de la salle monte à son max. Il le fera remarquer à de multiples reprises.
Après des morceaux aux odeurs sèches d’Arizona entrecoupé de ballades (dont il en dédiera une à une jeune femme choisie dans le public pour monter sur scène et qui recevra un vinyle dédicacé en live) il salue la foule et quitte la scène. Nous plongeant dans un rappel interminable.
Mais c’est sans compter sur le vieux Bluesman qui n’avait pas dit son dernier mot, et avec un verre de rouge à la main il retourne s’installer sur son vieux fauteuil rapiécé pour nous offrir encore de longues notes arrachées de ses instruments de fortune.
Malgré un pas incertain et un air loin de la sobriété (ah le bon vin de la France) il a su nous montrer son talent par un set parfaitement exécuté.
Pour rappel Steve est actuellement en tournée dans toute l’Europe, ainsi que d’autres dates en France telle que les Vieilles Charrues.