Le climat mondial est au terrorisme, à l’état d’urgence et à la résurgence de masses nauséabondes. Le racisme ambiant fait toujours des ravages et certains n’ont pas encore compris que l’on habitait la même planète. Malgré tout cela, il nous reste encore certains espaces de liberté et il devient salvateur d’en profiter au maximum. Alors profitons…
Ce soir donc, direction Le Stereolux à Nantes, qui nous proposait en ce jeudi soir une affiche des plus alléchantes. Parachutés en première partie avec une bonne dose de culot, d’audace et de chance, les cinq gaillards de The Spewmen en veulent et s’en donnent les moyens. En nous proposant une mixture assez habile d’un son garage et punk dans une enveloppe furieusement rock & roll, ils nous débouchent les tympans d’entrée de jeu sans aucune protection auditive. Une bonne présence, un bon son et une attitude convaincante remportent à juste titre les suffrages de l’audience, en particulier grâce au batteur qui tel un métronome invite ses acolytes à se surpasser. Quarante cinq minutes au compteur et une mise en bouche qui s’avère loin d’être désagréable pour un groupe que l’on a envie de revoir dans les plus brefs délais. Contrat rempli de fort belle manière messieurs, vivement la suite.
Découvert live au festival Tempo Rives à Angers il y trois ans, c’est avec une certaine impatience que j’attendais de revoir les hollandais de Birth Of Joy. Pour défendre leur quatrième album Get Well sorti au mois de février, nos trois compères sont parti à la conquête des scènes européennes et affichent complet un peu partout où ils se produisent.
Un hasard ? Certainement pas ! Leur style très personnel, leur charisme et leur maitrise instrumentale en font une valeur sûre. Délicieusement rétro, l’ensemble sent bon les seventies et ces musiciens en état de grâce et à fortes personnalités frappent une nouvelle fois un grand coup grâce à une prestation scénique des plus endiablées. Servis par un son impeccable de puissance et de clarté, les bataves entre rock high voltage, blues gorgé de feeling et riffs entêtants, nous emmènent loin, très loin de notre quotidien. Le temps passe vraiment trop vite et c’est avec déception que l’on voit les lumières se rallumer, non sans avoir eu le rappel de rigueur. Une heure et demi s’est écoulé et c’est en seigneur qu’ils quittent la scène du Stereolux, pour retrouver illico presto – dans la foulée – juste après, leur public au stand de merchandising.
Pris d’assaut par de nombreux fans, ils ne se feront pas prier pour dédicacer les vinyles mis à disposition, signer des autographes et prendre des photos en mode : on joue super bien, on est cool et on est super disponible. Je vais de ce pas demander la nationalité hollandaise…au revoir.
Remerciements au Birth Of Joy pour la séance photos, au Spewmen pour leur sympathie et leur disponibilité, au Stereolux et à Marguerite (La Mission).
