Troisième titre de l’auteur publié chez ActuSF et chroniqué ici-même et ceux qui commencent à trouver l’auteur intéressant pourront attendre sa prochaine production sereinement… Regardez bien, la couverture l’illustration vous donne une idée d’un des épisodes.
Imaginez un squat dans Paris où cohabitent sept personnes, sept marginaux – Kropotkine, Deuspi, Fonsdé, Eva, Mange-Poubelle, Glandouille & Pustule des punks, dont deux punks à chiens et une punkette – qui vont échapper aux hordes zombies qui sans que l’on sache pourquoi s’entre-dévorent après avoir transformé en zombie au moins la plupart des Parisiens et Parisiennes. Kropotkine a promis à son père mourant qu’un jour le drapeau de l’Anarchie flotterait sur Paris et pour ce faire (voir couverture) il va braver les zombies qui bouffaient du touriste. Lors de cette opération le groupe du squat va perdre une partie de ses membres. Mais rassurez-vous, le club se reformera, chacun des membres perdus ayant vécu une aventure individuelle fort prenante. Kropotkine dans les pattes du Medef : en dehors de l’aventure proprement dite et assez plaisante qui peut faire de ce roman un bon livre de vacances vous devriez apprécier l’humour de l’auteur qui parvient en se moquant de ses personnages mais en soulignant les bons effets d’une intelligence cultivée à nous réconcilier avec ce qui habituellement nous dérange. Un exemple de cet humour : « Ligne de speed, coke en stock, si je mens, je vais à Woodstock ».
Je me permettrai un regret. Deuspi et Fonsdé (c’est du verlan) écoutent et jouent beaucoup de musique et glissent des citations-références et nous n’avons ni notes de bas de page ni playlist en fin de volume. C’est dommage… Tiens pour nous consoler je vous offre une citation de Bob Zombie : « De toutes les matières, c’est la grise que je préfère. »
Bonne lecture.
Le club des punks contre l’apocalypse zombie
Auteur : Karim Berrouka
Editeur : ActuSF