Ces dernières années, Joe Bonamassa est devenu incontournable. Quand vous vous rendez chez votre disquaire, ne serait-ce que pour faire un tour, prendre un peu la température, voir ce qu’il y a de neuf du côté du Blues et du Rock, force est de constater que le nombre de disques dispos sous le nom de l’américain augmente régulièrement. Lives, albums studio, hommage Howlin’ wolf Muddy Waters, collaboration avec Beth Hart… à vrai dire on s’y est un peu perdu. Joe est un excellent guitariste, un passionné, un collectionneur, un bon gars et un bosseur ; on ne pourra pas lui enlever tout ça. Et les gens dans le métier, les vieux de la vieille qui l’accompagnent dans ses tournées l’ont également compris.
On a même pensé un moment qu’il était à la recherche de la légitimité de son rang, qu’il soit sûr d’être reconnu par ses pairs. Pas besoin de tout ça : monsieur est devenu grand, et monsieur est devenu un grand.
Pour en être convaincus, je vous renvoie à deux lives qui ont particulièrement retenu mon attention : « live at shepherd blues empire » ainsi que la dernière sortie en date, le magnifique « live at Radio City » : toutes ses influences trouvent enfin dans ce dernier une réelle cohérence, une sincérité qui manquaient peut être auparavant, quand Joe a voulu en faire trop.
Et puis ce matin, la presse parle d’un nouvel album pour le mois de Mars : « Blues Of Desperation ».
Doit-on redouter ce nouvel album ? à quoi devons-nous nous attendre ?
Les médias Classic Rock et Guitar World ont été parmi les premiers à relayer l’information. A relayer la vidéo d’un Joe qui présente un nouvel essai, qui se veut être le témoin de « son évolution » au fil de ses années en tant que « musicien de Blues Rock ». Et plus que ça, l’artiste nous parle de son retour au Blues.
Pas de Gibson Les Paul à l’horizon. Une Firebird, de la Stratocaster, du Fender et du Marshall Vintage sans effet particulier. Joe semble être revenu à quelque chose de plus brut, sans artifice mais qui ne semble pas manquer de force.
Toujours en collaboration avec Kevin Shirley, son producteur et ami de longue date, le guitariste parle de ce nouvel album comme « l’un des projets d’enregistrement les plus excitants qu’il a réalisé ».
Je vous invite donc à prendre connaissance de la vidéo ici.
Un peu plus de cinq minutes avec l’artiste qui attire notre attention à la veille de la sortie de son album, enregistré du côté de Nashville. Ne reste plus qu’à écouter ce disque dans les semaines à venir pour voir si l’essai est transformé et les promesses tenues.
Tracklist
- This Train
- Mountain Climbing
- Drive
- No Good Place For The Lonely
- Blues Of Desperation
- The Valley Runs Low
- You Left Me Nothin’ Nut The Bill And The Blues
- Distant Lonesome Train
- How Deep This River Runs
- Livin’ Easy
- What I’ve Known For A Very Long Time