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On a tous fredonné dans notre vie les premières mesures de « Not an addict ». Ces « ouh ouh, ouh ouh » qui ont assuré la postérité à K’s Choice dans le monde du Rock. Un groupe qui a vu naissance dans un endroit appelé Anvers, et qui n’a pas manqué depuis le début des années 90 d’étoffer sa carrière d’un ensemble discographique de très bonne facture. Est-ce encore le cas avec l’album que je vous présente aujourd’hui, « The Phantom Cowboy »?

Assisté par Alain Johannes (Them Crooked Vultures, Queens of the Stone Age, Dave Grohl’s Sound City) pour la réalisation de leur nouveau bébé, le groupe emmené par Sarah et Gert Bettens, propose une production très actuelle avec un son solide, à l’image de grosses productions rock américaines.

Un album certes moderne dans son aspect artistique mais qui ne réserve guère de surprises après une première écoute. Le titre d’ouverture « As Rock And Roll As It Gets » en est le témoin. Un riff un peu trop évocateur d’un je ne sais quoi maintes fois entendu, calme d’entrée mes ardeurs. Même tarif pour le titre « Woman » tout tubesque qu’il est pourtant.

Loin d’être mauvais, l’album m’apparaît dès ce moment très conventionnel. « We are the Universe », rock balade en puissance avec son refrain accrocheur s’articule autour d’un arrangement un peu plus travaillé mais qui laisse l’auditeur sur la fin au moment où la bande s’arrête.

Puis-je en fait reprocher ici à K’s Choice de ne pas aller au fond des choses ? Les chansons donnent ici l’impression, après plusieurs écoutes, d’être enveloppées dans un épais papier à bulle avec un autocollant « zone de confort, ne pas percer » bien accroché dessus.

« The Phantom Cowboy », chanson titre de l’album, construite autour d’une grille blues manque de force dans la partie vocale, même au moment où l’instrumental s’envole, renforcé par quelques arpèges solos d’une guitare plutôt énervée.

Ma préférence sera cette fois pour la chanson « Gimme Real », la plus cohérente de l’album et s’en aucun la plus équilibrée, avec un groove à la ZZ Top en mode punk. Mais n’abusons pas non plus.

Timide, conventionnel, bien que produit avec rigueur, le nouvel album de K’S Choice ne s’impose pas comme une grosse claque. Certainement séduisant pour les fans, les chansons manquent d’un brin de folie, du laisser-aller et du charme qui avait pu envoûter les publics au cours des années passées. Sans être mauvais, « The Phantom Cowboy » n’est pas le retour en force qu’on espérait, dommage.

http://www.kschoice.rocks/

Verycords

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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