Trafic oblige, on manque la première partie David Garibaldi, mais nous sommes bien en place pour Kiss pour le tomber du rideau après une ouverture sur Rock and Roll de Led Zeppelin. D’entrée, ils nous mettent dans le bain avec Detroit Rock City, lançant l’ambiance depuis le début. Le public suisse est bien réveillé ; c’est bien la dernière occasion de le montrer dans ce cas. Kiss ne relâchent pas la pression, enchaînant avec Shout It Out Loud, Deuce, Say Yeah, ou encore certainement une de mes favorites, Heaven’s on Fire. Puis on a droit à Gene Simmons crachant du feu pour War Machine. On se retrouve donc balancé dans tous les titres ayant défini le groupe en 45 ans, accompagné d’une technique sur scène à se décoller la rétine.
Des écrans mobiles prenant entre autre l’apparence de soucoupes volantes détruites par Tommy Thayer ou se transformant en plateforme durant God of Thunder, le tout accompagné de lasers, de flammes et de feux d’artifices, l’ensemble est extrêmement bien dosé pour ne pas en faire trop. Mention spéciale à Paul Stanley qui fait une tirolienne jusqu’à une petite scène au centre de la foule pour les titres Love Gun et I Was Made for Lovin’ You, sans oublier une guitare sur le dos et sa tenue : on salue sa forme physique. Le dernier titre est Black Diamond, et le Kiss sortent sous un torrent d’applaudissement.
On aura encore droit à un encore, commençant par Beth, uniquement joué au piano et chanté par Eric Singer, suivi par Crazy Crazy Nights et le final avec Rock and Roll All Nite. La route pour Kiss s’arrête ici en Suisse, mais continue encore ses adieux.
Honnêtement, je reste réellement impressionnée par la qualité du live, que ce soit au point de vue musical ou visuel. Ils choisissent le bon moment de poser leurs bottes à plateformes, faisant d’un concert d’adieu un réel évènement mémorable.
Texte: Mélanie Follonier
Photos: Maud Robadey