Kassoghta, né des cendres de Deus Ex Machina, nous dévoile son tout nouvel EP ‘The Call’. On démarre brutalement avec le titre éponyme. Ce qui marque d’entrée, c’est la qualité du son ainsi que la puissance qui s’en dégage. Tout cela brille de mille feux. Logique me direz-vous, lorsque l’on s’offre les services de Sky Van Hoff et de Svante Forsbäck, qui ont tous les deux travaillé pour Rammstein. Stephany (voix), se met tout de suite en avant lors de ce premier titre. On sait que la talentueuse vocaliste excelle dans les ‘growls’ et les voix criées, mais elle rajoute une voix ‘clean’ à sa panoplie. Quel travail de sa part ! Une vraie plus-value, tant elle parvient parfaitement à transmettre ses émotions les plus diverses grâce à ses cordes vocales.
Poursuivons avec ‘The Greatest Fall’ qui est une composition très aboutie. Le groupe ne cède jamais à la facilité, les idées mélodiques et rythmiques fusent. Mention pour le batteur Dylan qui abat un travail de titan en soutenant magistralement la précision chirurgicale des guitaristes et du bassiste. L’avant-dernier titre se veut plus mid-tempo. ‘Welcome To The Machine’ (cover de Pink Floyd) te prend à la gorge. On ne ressort pas intactes de son écoute tant ses tonalités mineures nous emmènent dans une noirceur quasi-totale. Oppressant, pesant, mais ô combien plaisant. Superbe ! Kassoghta possède une identité propre bien définie. J’aurais tendance à les comparer à Gojira ou à Arch Enemy, notamment dû à l’énergie et l’honnêteté que le quintet genevois dégage. Avec ‘The Call’, Kassoghta a depuis aujourd’hui redéfini le terme ‘EP’, le faisant passer de ‘Extended Play’ à ‘ Efficient Production’.
Respect.
Note : 5/5